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Fusillé à 36 ans !
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Né le 31 mars 1909 à Perpignan, épris de lettres classiques, Robert Brasillach publie avant et pendant la guerre plusieurs livres sur Virgile, Corneille ou Chénier. Durant les années trente, il mène une carrière de critique, de dramaturge, d’écrivain et de romancier. Critique littéraire à L’Action française à vingt-trois ans, nourri de la pensée de Charles Maurras, les événements de février 1934 le poussent vers l’action politique. Le fascisme le fascine et il devient en 1937 le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Je Suis Partout, dans les colonnes duquel il soutient les régimes allemand ou italien, ainsi que les mouvements de même sensibilité alors en marche vers le pouvoir dans leurs pays respectifs. Lieutenant d’infanterie en 1940, fait prisonnier, il reprend ses responsabilités à Je Suis Partout qui devient le plus important journal de la collaboration parisienne. L’hebdomadaire soutient à la fois la Révolution nationale et l’Europe nouvelle, mais, en 1943, Robert Brasillach refuse de cautionner davantage une politique de collaboration jusqu’au-boutiste. Il reste néanmoins fidèle à la collaboration franco-allemande, même s’il ne croit plus dans la victoire finale. Quittant Je Suis Partout, il écrit dans Révolution nationale, le journal du MSR et devient membre du conseil d’administration de la librairie germanophile Rive gauche. Il se constitue prisonnier à la fin de la guerre et ne renie rien de son engagement lors de son procès en Cour de justice le 13 janvier 1945. Condamné à mort, sa grâce est refusée par le général De Gaulle, malgré une importante campagne menée par François Mauriac avec l’appui de nombreux écrivains et résistants. Il est fusillé le 6 février 1945.
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(avec Maurice Bardèche) Préface de Cécile Dugas Iconographie de David Gattegno Ils ont à peine plus de trente ans, ils sont attentifs à leur époque, ils aiment les terres brûlantes de l’Espagne où la guerre civile a éclaté en juillet 1936. D’observateurs passionnés, Maurice Bardèche et Robert Brasillach vont se transformer en historiens. Cette Histoire de la guerre d’Espagne nous fait vivre presque au jour le jour les épisodes de ce tragique conflit, dans une présentation augmentée d’une riche.
Éditions Les Sept Couleurs, 554 pages, 35 €.
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Comme le temps passe…
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Préface d’Anne Brassié Postface de Cécile Duga Voici l’édition définitive du célèbre roman (un des livres de chevet de François Mitterrand!), établie par l’association des Amis de Robert Brasillach, avec une préface d’Anne Brassié, une postface de Cécile Dugas – deux des meilleures spécialistes de l’auteur. L’histoire du couple formé par René et Florence prend ses racines à Alcudia, dans l’île de Majorque, « Paradis Terrestre », dont la nostalgie distillera sel et soufre à toute leur maturité: René et Florence se séparent, se retrouvent, s’unissent ; le temps passe… ; Les expériences creusent leurs sillons. Éditions Les Sept Couleurs, 320 pages, 26 €.
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Les poèmes
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Préface de Cécile Dugas Premiers poèmes… Poèmes d’avant-guerre…Poèmes recueil de 1944… Poèmes de Fresnes Enrichie d’une savante préface de Cécile Dugas, cette nouvelle édition – revue, corrigée et augmentée de nombreux inédits récemment découverts – réunit tous les poèmes de Brasillach connus à ce jour. Ils sont présentés dans un ordre de succession fidèle au cheminement du poète; ainsi, le lecteur pourra-t-il suivre au plus près « ce long sillage » : « un itinéraire qu’il voulait garder secret », avait tenu à indiquer son ami, son frère, Maurice Bardèche, l’époux de sa soeur Suzanne. Éditions Les Sept Couleurs, 312 pages, 24 €.
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Corneille
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Préface érudite du professeur Alain Lanavère – Notice iconographique par David Gattegno Bien décidé à délivrer son Corneille de l’image conformiste dans laquelle des générations de professeurs ont confiné « notre Shakespeare », Robert Brasillach est parti à la recherche de « celui de nos poètes dont il est le plus difficile de deviner l’esprit et le cœur ». Les éléments biographiques dont on dispose sont assez minces, mais Brasillach y supplée, porté par une érudition heureuse, par l’instinct et par la sensibilité. Éditions Les Sept Couleurs, 376 pages, 30 €.
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Lettres à une provinciale
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Préface de Philippe d’Hugues Avec ces Lettres à une provinciale – quoiqu’elles eussent été adressées à une Angèle imaginaire au fil des années 1936-1940, dans les colonnes de Je suis partout –, il est proposé un véritable ouvrage, construit, homogène, avec unité d’action et de personnages. Ces textes sont comme un tourbillon qui nous entraîne dans l’univers de Brasillach. Il lui parle littérature, cinéma, avenir de la France, en une succession de saynètes mêlant comique, poésie et gravité. Angèle a des idées de gauche, elle soutient le Front populaire : cela permet à Brasillach d’attaquer ce régime avec une joyeuse allégresse… Éditions Les Sept Couleurs, 376 pages, 28 €.
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Également aux éditions Les Sept couleurs :
Guy Hanro dessinait pour ses codétenus. Mais il se rattache à une longue tradition de caricaturistes qui surent faire sourire ceux que l’injustice du temps faisait souffrir. Par un curieux hasard, ses dessins rappellent par exemple ceux de Vica, qui paya d’une année de prison son anticommunisme viscéral et plus encore ceux de Coral, l’illustrateur des prisons de la Ve République. La prison aiguise les talents… Guy Hanro, pour sa part, ne fit pas un métier de ses dons de dessinateur. Aussi, est-ce seulement maintenant, quatre-vingts ans plus tard, que l’on découvre celui qui aurait pu devenir un grand nom de la bande dessinée comique.
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À travers l’épuration
Poèmes et chansons de détenus – souvenirs de prison illustrés Dans ces pages truculentes, Guy Hanro donne à découvrir l’univers carcéral qu’ont connu Henri Béraud, Robert Brasillach et bien d’autres… Document inédit, pour ainsi dire inconnu, même des spécialistes. Il comprend un état exceptionnel de trois des Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach. Thierry Bouclier, Francis Bergeron et David Gattegno projettent l’éclairage de points de vue complémentaires sur ce que cette suite de planches peut apporter de singulier au dossier de l’Épuration carcérale, sur ce qu’elle enseigne, pointe ou peut inspirer aujourd’hui. Un album tout en couleurs… Reliure traditionnelle en cahiers, cartonnage éditeur… Édition originale limitée à 600 ex. numérotés Éditions Les Sept Couleurs, 96 pages, 30 €.
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Francephi diffusion a été créé par Philippe Randa afin de diffuser non seulement les livres de ses éditions Dualpha, Déterna, L’Æncre, Dutan et Atelier Fol'Fer, mais également les livres politiquement incorrects absents des grands circuits de distribution (Nos Chères Provinces, Synthèse Éditions, Les Sept couleurs)…
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