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Jean Hérold-Paquis : un journaliste dans la Collaboration
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Jean Herold-Paquis.

À lire : Les Mémoires de Jean Hérold-Paquis aux Éditions Déterna

« L’Angleterre comme Carthage…
suivi de Des illusions… Désillusions !
(15 août 1944 – 15 août 1945)
»

Entretien avec Fabrice Dutilleul pour la réédition des Mémoires de Jean Hérold-Paquis aux Éditions Déterna.

Pour en savoir plus
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Couv Memoires Herold Paquis

Qui était Jean Herold-Paquis ?

Jean Hérold. Né le 4 février 1912 à Arches, dans les Vosges, orphelin, il se lance dans le journalisme sous le nom de Jean Hérold-Paquis, d’abord en province, puis à Paris.

En 1937, il devient célèbre en s’engageant dans la Bandera Jeanne d’Arc aux côtés des nationalistes pendant la guerre d’Espagne. Une gra­ve maladie le fait réfor­mer et d’avril 1938 à mars 1939, il assure les émissions en langue française à Radio-Saragosse, dans le camp franquiste. Il fonde également l’Association des amis de Radio-Saragosse, qui compte jusqu’à 18 000 membres. En 1939, il a l’occasion de rencontrer le maréchal Pétain, nommé ambassadeur de France en Espagne, accrédité auprès du général Franco.

Il re­vient en France en 1939 et participe, mal­gré sa mauvaise santé, à la drôle de guerre…

Après l’armistice, il reprend sa carrière de journaliste à L’Éclai­reur de Nice, puis est nommé délégué à la propagande par Pierre Laval.

C’est un natio­nal-socia­liste convaincu…

Oui, il prône la collaboration dans de nombreux meetings, adhère au Parti Populaire Français de Jacques Doriot, est mem­­­bre du comité d’hon­­­­neur de la Waffen SS et devient édi­to­rialiste au Radio-Jour­nal de Paris en 1942, puis spea­ker à Radio-Patrie. La phrase qu’il répète in­lassable­ment : « L’An­gle­terre, comme Car­thage, sera détruite » lui attire la haine de ses ennemis et il échappe à un attentat en 1944.

En août 1944, il quitte Paris pour l’Allemagne…

Il y poursuit ses chroniques à l’antenne de Radio Patrie, qui émettait depuis le territoire allemand. Quand l’Allemagne est envahie, il tente de fuir. Ayant cédé au frère du ministre Abel Bonnard sa place dans l’avion qui emmène Pierre Laval en Espagne, puis ayant réussi à gagner la Suisse, les autorités helvétiques le livrent à la France le 8 juillet 1945.

Il est alors incarcéré à la prison de Fresnes…

Jugé le 17 septembre suivant, il est condamné à mort par la Cour de justice et exécuté le 11 octobre 1945 au fort de Châtillon. Il laisse un livre de sou­venirs, écrit en prison : Des illusions… Désil­lu­sions (15 août 1944 – 15 août 1945), republié ici avec son autre livre L’Angleterre comme Carthage… dans le volume intitulé Mémoires aux Éditions Déterna.

Quel est l’intérêt de ses Mémoires ?

C’est un témoignage riche d’enseignements sur l’entre deux-guerre et la IIe Guerre mondiale par un acteur de premier plan qui, depuis son engagement dans la guerre civile espagnole, a toujours mis sa peau au bout de ses idées…

Mémoires de Jean Hérold-Paquis, éditions Déterna, préface de Xavier de Magallon, collection « Documents pour l’Histoire », 372 pages, 31 euros.

Tous nos livres sont sur www.francephi.com
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