Une ogresse, des créatures bizarres, des violences… rien n’est épargné au fief du baron de Saint-Ussac. Qu’est-ce qui vous a inspiré cette nouvelle histoire ? J’ai consulté le journal d’un des protagonistes du drame ; un drame qui s’est déroulé à l’approche de la Révolution française dans un village perdu de la Basse-Auvergne. Mais les phénomènes que vous décrivez ne paraissent pas vraiment… concevables ! Vous savez, je ne suis ni mammalogiste, ni généticien, ni démonologue. Mon projet est de composer un récit original propre à intéresser le lecteur. Au diable (si je puis dire) les considérations trop formelles ! Je me suis contenté d’extrapoler et de poétiser autour des bribes de témoignages découvertes dans le document. Chacun se fera un avis sur la possibilité de tel ou tel évènement, et même sur la réalité des lieux où il se déroule… Il semble que vous soyez à l’aise dans les univers rustiques et conflictuels. On l’avait constaté dans votre précédent ouvrage, Le Vertige du Trépané. J’aime le drame paysan, voilà pourquoi je relis régulièrement La Terre de Zola. Cela étant dit, je travaille actuellement plusieurs textes. Le premier concerne la IIe Guerre mondiale, un autre s’intéresse à des problématiques sociétales en milieu urbain et un autre enfin à l’histoire de l’Amérique. Rien de bien « naturaliste » pour le coup !
Le Fief Maudit, Serge Horvath, Dutan, 196 pages, 23 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
Du même auteur, chez le même éditeur Les têtes moches Le vertige du trépané
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