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Philippe Randa vient de réaliser une nouvelle édition, désormais en cinq volumes, de la célèbre Bibliographie générale des droites françaises d’Alain de Benoist, monument (près de 3400 pages !) dont il avait été le premier éditeur voilà près de 20 ans ; cette parution avait été alors très laudativement accueillie en son temps, autant par la masse des informations qu’elle apportait que par l’érudition de l’auteur. Durant ce laps de temps, un grand nombre de références et d’informations susceptibles de l’enrichir se sont accumulées et toutes les bibliographies de la première édition se retrouvent donc ici dûment révisées et abondamment complétées et cette nouvelle édition est en outre augmentée d’un cinquième volume, traitées sur le même modèle.
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On n’épiloguera pas ici sur le mot « droite », dont la valeur est nécessairement conventionnelle. Notre « Bibliographie générale des droites françaises » réunit des auteurs qui ont généralement – mais pas toujours – été classés « à droite » ou dont se sont réclamés des courants de pensée étiquetés eux-mêmes de la sorte. Il reste que parmi les auteurs dont nous traitons, on trouve de tout : des monarchistes et des républicains, des révolutionnaires et des conservateurs, des nationalistes et des européens, des libéraux et des antilibéraux, des antisémites et des philosémites, des chrétiens et des antichrétiens. Cette diversité même des auteurs et de leurs œuvres, de leurs idées comme de leurs engagements, montre combien le caractère unitaire du mot « droite » est illusoire, et combien il est malaisé de les rassembler sous une même désignation. volume 1 - 676 pp - 58 euros
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Cette bibliographie permettra précisément de mesurer à quel point la « droite » a de tout temps été plurielle. Mais on y apprendra aussi bien d’autres choses. Certes, une bibliographie ne se lit pas comme un roman. Elle est avant tout un outil de travail ou un moyen de recherche. Mais au fil des pages, on peut aussi y découvrir des informations inattendues. Qui sait par exemple que Georges Sorel a été publié beaucoup plus en Italie qu’en France ? Que plus de 400 livres et travaux universitaires ont été consacrés à Maurice Barrès, et plus de 500 à Charles Maurras ? Que Montherlant a été traduit en thaïlandais et en espéranto ? Que Gobineau a été publié en hébreu à Tel-Aviv au début des années 1930 ? Qu’entre 1886 et 1906, il est paru plus de 70 livres sur Edouard Drumont (le moins pittoresque n’étant pas celui de l’abbé Charles Renaut, dénonçant en 1896 l’auteur de La France juive comme « Israélite » avec la virulence d’un Urbain Gohier stigmatisant trente ans plus tard l’origine « maghrébine » de Maurras !) ? volume 2 - 550 pp - 48 euros
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Qu’à quelques années de distance, Georges Valois, passé d’une adhésion éphémère au fascisme à un antifascisme virulent, a pu préfacer successivement des ouvrages de Mussolini et de Staline ? Qu’une rue attribuée en 1986 à Drieu la Rochelle a été transformée quelques années plus tard en rue Jean-Moulin ? Qu’il existe quatre traductions espagnoles différentes des Cadets de l’Alcazar, de Henri Massis et Robert Brasillach, mais qu’aucune d’elles n’a été publiée en Espagne ? Ce ne sont là, bien entendu, que quelques exemples parmi beaucoup d’autres. volume 3 - 706 pp - 60 euros
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La plupart des auteurs dont nous nous sommes occupés ont connu un succès considérable. Certains ont vu leurs ouvrages vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires, d’autres ont été lus dans le monde entier. Nombre de ces auteurs, pourtant, sont aujourd’hui plus ou moins tombés dans l’oubli ou, pis encore, dans le discrédit. À date récente, ce mouvement semble même s’être accéléré. Jusqu’à la fin des années 1970, la plupart des auteurs « de droite » figuraient aux catalogues des plus grands éditeurs, et leurs œuvres étaient fréquemment publiées en éditions de poche. Jean Mabire était édité chez Fayard et André Balland, Saint-Loup aux Presses de la Cité, François Brigneau chez Gallimard. Ce serait aujourd’hui impensable. La porte s’est refermée partout. volume 4 -792 pp - 67 euros
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Alors même qu’il ne se sent pas nécessairement d’affinités avec les écrivains ou les théoriciens dont il s’est occupé, l’auteur de ce travail est à cet égard conscient d’être allé à contre-courant. À sa façon, toute bibliographie relève d’un « travail de mémoire ». Elle aide à maintenir hors de l’oubli des noms qui ont marqué une époque et joué un rôle dans la vie culturelle, littéraire ou intellectuelle. Elle offre au regard un panorama qui dévoile l’étendue d’une œuvre et permet d’apprécier l’influence que celle-ci a pu exercer. Elle restitue l’écho des polémiques et des passions qui ont marqué les décennies écoulées depuis la fin du XIXe siècle. C’est ainsi qu’elle contribue à l’histoire des idées. Ce travail s’adresse au grand public cultivé, aux étudiants, aux chercheurs et aux lecteurs motivés. volume 5 - 648 pp - 56 euros
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tome 1 + tome 2 + tome 3 + tome 4+ tome 5 : 200 euros (au lieu de 289 euros)
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