version en ligne | désinscription | mettre à jour le profil
‌
‌
‌
Bernard Plouvier

Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le Führer et le Duce (2 volumes) – aux éditions Dualpha.

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul publiés sur le site de la réinformation européenne EuroLibertés (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Tous les livres de Bernard Plouvier
‌
‌

« Pas plus que n’a fonctionné avant-guerre

l’Axe Londres-Paris-Moscou

qu’espéraient créer politiciens, généraux et diplomates,

il n’a existé d’Axe Rome-Berlin »

Pour en savoir davantage sur les 2 volumes "Le Führer et le Duce"
‌
‌
Fuhrer et Duce volume 1

Comment et pourquoi présentez-vous ces deux volumes sur ce que vous appelez un « Axe imaginaire » ?

La réponse au « Pourquoi » est simple : c’est le pendant, l’image en miroir de ma biographie d’Adolf Hitler. La réponse au « Comment » est beaucoup plus complexe. Car il est malaisé, en nos jours où les termes Fascisme et Fasciste sont devenus des insultes éructées à tout propos, par des gens fort peu et fort mal informés des faits réels, de présenter ce que fut le Duce et ce qu’il réalisa.

Il faut bien comprendre qu’il existe chez Mussolini une énorme contradiction entre ses réalisations et son vide dogmatique… quoi qu’on en dise du côté des esthètes.

Ce fut un chef d’État d’une très grande efficacité, mené par un grand bon sens, un dévouement sans borne pour son peuple et une honnêteté parfaite… soit tous les attributs qui faisaient défaut aux « démocrates » de son époque, à l’exception de Raymond Poincaré en France ou d’Herbert Hoover aux USA.

Mais il ne fut nullement un théoricien : ses discours et ses livres sont pleins de mots et vides de sens… très exactement comme l’étaient (et le restent) les écrits des antifascistes (les « Antifa », pour faire simple).

Comment le Duce était-il perçu avant-guerre ?

D’abord, il faut définir de quel avant-guerre l’on parle. En Grande-Bretagne, l’avant-guerre se termine à l’automne de 1935, quand Mussolini a décidé de mener seul ce que les Britanniques voulaient entreprendre à trois (Britanniques, Français et Italiens) : faire comprendre au négus esclavagiste, qui louait d’énormes parcelles de son empire à des planteurs de coton japonais, qu’il devait respecter le colonisateur européen.

Les « historiens » britanniques font débuter la IIe Guerre mondiale à la Guerre d’Éthiopie, pour bien faire comprendre à leur public l’inconvenance de l’implantation du colonisateur italien aux sources du Nil !

Jusqu’en 1935, Benito Mussolini est fêté par George V et Churchill, comme il l’est par Mustafa Kemal Atatürk, Tchang Kaï-chek et Gandhi, ou encore par Pie XI, jusqu’en 1931. C’est l’homme qui a vaincu les anarchistes et les marxistes en Italie, ramenant le calme, sans tuerie, car jamais lui-même ni son régime ne furent sanguinaires.

Les « Antifa » ont inventé une pseudo-histoire entièrement inexacte, donc fort bien reçue par les esprits émotifs et malléables. Le Duce et son régime sont conspués partout où règnent soit la bêtise et la terreur marxistes, soit le capitalisme pur et dur, soutenu par la franc-maçonnerie politique dans certains États où sévit une vénalité effarante de la presse et de l’administration – en France et en Italie : le Grand-Orient.

Pour en savoir plus sur ce livre
‌
‌
Fuhrer et Duce volume 2

Ses réalisations auraient donc été positives pour la nation italienne ?

Le nier serait une parfaite absurdité. Le Duce a dynamisé sa nation, lui a fait adopter des rythmes et des méthodes de travail identiques à ceux et celles des plus avancés des pays occidentaux – du moins avant que le Reich national-socialiste ne pulvérise tous les records d’efficacité et de productivité en Europe. Il a écrasé la mafia et la Camorra, ressuscitées par les « libérateurs » nord-américains à partir de l’été 43.

Il a sorti les jeunes filles du carcan familial et les a plongées dans la vie active, les faisant passer des églises aux terrains de sport… c’est ce que le vieux Pie XI, bigot atrabilaire et ultra-réactionnaire, a présenté comme une « persécution religieuse » durant les années trente.

C’est donc à ce moment qu’il se tourne vers Adolf Hitler ?

Oui et non. En septembre 1937, un voyage en Allemagne fait comprendre au Duce la puissance du Reich national-socialiste, alors même qu’il continue de détester les « Tedeschi » (les Allemands) et jalouse leur Führer.

L’été de 1938, le Duce commet sa première faute, après 16 années d’exercice fort intelligent du Pouvoir (il n’est nullement responsable de la mort du très riche député socialiste Matteotti) : il se lance dans une politique de racisme, très stupide parce qu’elle est particulièrement inadaptée aux réalités italiennes, où le brassage des races et des ethnies remonte à deux millénaires. Adolf Hitler en est le premier surpris, qui ne lui avait pas conseillé de s’y lancer !

Il a fallu beaucoup de maladresses franco-britanniques pour placer le Duce à la traîne d’un Führer qu’il a toujours détesté. Les mesures raciales touchent tous les sujets qui ne sont pas de souche européenne, et pas seulement les Juifs, comme certaines jérémiades voudraient le faire croire. Il ne faudrait pas oublier que plus de 40 % des adultes juifs sont alors inscrits au Parti National Fasciste !

Fin septembre 1938, Mussolini joue avec succès le rôle de médiateur international, offrant aux Européens un sursis d’un an avant leur nouvelle tentative de suicide… réussie, celle-là, à la différence de celle de 1914-1918.

Pourtant, en juin 1940, il entre en guerre…

C’est sa seconde faute, la plus lourde, celle qui ruine irrémédiablement ce qu’il avait bâti. On analyse par le détail les campagnes italiennes, toutes désastreuses : celles de France, de Grèce, d’Afrique orientale et d’Afrique du Nord ; la participation stupide à la Campagne contre l’URSS.

Les Campagnes de Sicile et d’Italie, qui furent de remarquables exemples de tactique défensive très efficace et qui sont analysées en détail, ne virent pas de participation italienne notable.

Cette guerre n’avait nullement été souhaitée par la nation italienne et elle ne l’a pas faite, si elle en a subi tous les désagréments : bombardements et attentats terroristes, viols et pillages, destructions massives de monuments et de cités… de nos jours, toutes les ruines ne sont pas encore déblayées en Italie du Sud ! Le rôle des Alliés « libérateurs » et des partisans communistes est présenté de façon parallèle à celui des soldats allemands et des rares combattants de la République Sociale Italienne.

Pas plus que n’a fonctionné avant-guerre l’Axe Londres-Paris-Moscou qu’espéraient créer politiciens, généraux et diplomates, il n’a existé d’Axe Rome-Berlin.

Le Duce et l’aristocratie italienne haïssaient les Germains, qui, en retour, méprisaient les « Makkaroni ». Dans cette ambiance détestable, Adolf Hitler, qui admirait le Duce des fascistes depuis 1922, resta jusqu’à la fin de 1944 fidèle à une amitié unilatérale qui lui coûta très cher.

Il n’est peut-être pas inutile, à défaut de « vérité historique » – car qui peut se vanter de la connaître ? –, de présenter aussi exactement que possible les faits réels et de tenter de discerner les motivations et les états d’esprit successifs d’un Duce, d’abord jeune, dynamique et conquérant, puis vieilli et désabusé, mais constamment germanophobe.

Pour en savoir plus sur ce livre
‌
‌

Le Führer et le Duce (volume I)

Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 728 pages, 55 euros.

Pour obtenir ce livre

Le Führer et le Duce (volume II)

Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr. Por scientie, musica, sport etc, litot Europa usa li sam vocabular. Li lingues differe solmen in li grammatica, li pronunciation e li plu commun vocabules.

Pour obtenir ce livre
‌
‌

Prix préférentiel pour l’achat des 2 volumes

tome I + tome II : 90 euros (au lieu de 110 euros)

Tous nos livres sont sur www.francephi.com
‌
‌
Vous avez reçu ce courriel car vous vous êtes inscrits à FrancePhi Diffusion avec l'adresse . Si vous ne souhaitez plus recevoir de courriels de notre part, cliquer sur désinscription.
FrancePhi BP 20045 53120 Gorron
© 2025 FrancePhi Diffusion, Tous droits réservés.
‌