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Christian de La Mazière (1922-2006), journaliste (Le Pays libre, L’Écho de la Presse et de la Publicité, La Correspondance de la Presse), puis imprésario, attaché de presse de réalisateurs et d’acteurs, il montera en 1952 l’agence de relations publiques International Show ; après la sortie du film Le chagrin et la pitié où il révèle son passé dans la Waffen SS durant la IIe Guerre mondiale, il redeviendra journaliste au Figaro Magazine, puis au Choc du mois.
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Des camps allemands, régis par une discipline de fer, où Christian de La Mazière, fils d’un officier supérieur de l’armée française, apprend à devenir Untersturmführer de la division Charlemagne, jusqu’à la prison de Clairvaux où il médite sur ses illusions retombées, en passant par les sanglants combats qu’il livre, auprès de ses camarades, contre les « Ivans » à Körlin, sa longue errance à l’arrière des lignes russes, sa capture et l’interrogatoire hallucinant que lui fait subir un commissaire politique soviétique, puis son retour en France et son séjour à la prison de Fresnes, où se retrouvent les condamnés politiques de la Libération et dont il brosse un tableau haut en couleurs, son récit nous emporte comme le plus mouvementé des romans d’action, au gré d’une vitalité décidée à survivre à tout. Éditions Déterna, collection Documents pour l’Histoire, 366 pages, 35 euros.
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Le rêveur blessé
Un soir, chez Castel, trois jeunes gens qui avaient l’habitude de se retrouver dans cette boîte à la mode de la Rive Gauche devisaient agréablement autour d’un whisky. Le premier s’appelait Charles De Gaulle, et il était le petit-fils de qui vous savez. Le deuxième s’appelait Paul Thorez, et il était le fils de… qui vous savez aussi ! Le troisième s’appelait Christian de La Mazière, et nul ne pouvait ignorer qu’il avait servi dans la Waffen SS durant la guerre. Telle est la France, imprévisible et diverse, querelleuse et amicale. L’auteur nous décrit les multiples péripéties, parfois imprévues jusqu’au cocasse, qui, dans les années cinquante, au sortir de la prison où l’avait conduit son engagement, l’amenèrent à devenir un personnage « bien parisien », connu dans tous les milieux du cinéma et du show-business, ami de Jean Gabin, de Michel Audiard, de René Clair, de et de tant d’autres – sans oublier les deux grandes artistes dont il partagea quelque temps la vie, Juliette Gréco et Dalida. Éditions Déterna, collection Documents pour l’Histoire, 238 pages, 27 euros.
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Christian de La Mazière. La dernière chevauchée du Cavalier Soleil
Maurice Bonnet postface de Jean Mabire.
Pour beaucoup de ceux qui ont eu le privilège de le connaître, et pour ceux, nombreux, qui l’ont vu et lu dans le dernier quart du xxe siècle, Christian de La Mazière, en quelque manière, était un personnage de légende. Naturellement charismatique, estimé pour son talent, son esprit acéré et sa fidélité, il était devenu une des chevilles ouvrières du « show-biz » avant de se faire connaître du grand public par deux actes éclatants auxquels on ne peut se défendre de trouver du panache. D’abord son apparition remarquée dans le film de Marcel Ophuls Le chagrin et la pitié (document désormais historique, voire mythique) ; ensuite la publication du Rêveur casqué où il explique notamment son engagement en 1944 dans la division Charlemagne (la Waffen SS française), et ce qui s’ensuivit. Maurice Bonnet, l’auteur du présent livre le connut très tôt, puisqu’ils travaillèrent ensemble dans la même agence de presse pendant un an, peu de temps après que, sorti de prison, La Mazière eut repris son métier de journaliste dont toute sa vie il garda la vocation. Mais, bientôt, le cinéma allait accaparer La Mazière et un très long entracte les éloigna l’un de l’autre. Ce n’est qu’au bout de 40 ans que Maurice Bonnet se décida à renouer avec ce vieux camarade prestigieux. C’est ainsi qu’il fut de la phalange des derniers compagnons du « cavalier Soleil » dont il assura la dernière chevauchée. Cavalier Soleil était le surnom lumineux que lui donna Serge de Beketch après la sortie du Rêveur blessé dont il est ici beaucoup question. Le cavalier Soleil, avant de prendre congé de ce monde, voulait confesser qu’il gardait au cœur, depuis l’enfance, une blessure inguérissable : c’est l’ultime secret qui permet de mieux comprendre son parcours aventureux. Éditions Dualpha, collection Vérités pour l’Histoire, 124 pages, 15 euros.
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Témoignage et préface de Christian de La Mazière
L’Algérie française, le combat pour l’honneur, Philippe Randa (présente), avec un témoignage de Christian de La Mazière, 188 pages, 24 euros (cliquez ici) Les Secrets du Chancelier, Gérard Letailleur, préface de Christian de La Mazière,188 pages, 35 euros (cliquez ici)
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