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« Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants »
Pourquoi ce livre sur le Régime politique de Miguel Primo de Rivera ? Parce que ce régime est quasiment inconnu en France, et que ces sept années furent pour l’Espagne sept années de croissance économique sans précédent, des années de prospérité après les violences révolutionnaires et la perte de l’Empire, des années où l’Espagne retrouva un rôle important dans le concert des nations et brilla de mille feux de par ses poètes, peintres, musiciens et écrivains. Avec ce livre, je complète ma trilogie sur cette période après le fiasco de la IIe République (Les trahisons des gauches espagnoles) et les violences politiques anarchistes et révolutionnaires (L’Espagne ensanglantée). Je crois pouvoir dire que rien de sérieux n’a été écrit sur ce Régime en France, à part quelques lignes éparses ici et là. Quelles furent les grandes réformes économiques que mit en place Miguel Primo de Rivera ? Il prit plusieurs dossiers à bras-le-corps : création d’un réseau de communications modernes avec des travaux routiers d’importance ; l’irrigation et l’électricité par l’édification de barrages hydrauliques ; le développement d’une économie efficiente : l’industrie automobile, la téléphonie, l’aviation, les compagnies pétrolières, etc. et ce grâce à des hommes très compétents, souvent issus de la société civile. Il parvint à organiser deux très grandes expositions internationales, celles de Barcelone et de Séville, et accrut dans des proportions inégalées le tourisme et la rénovation des monuments historiques (création des Paradors notamment) ce qui favorisa le développement du pays. Et du point de vue social ? Ce fut là aussi une très grande réussite avec de multiples lois sociales sur la durée du travail, les congés maternité, la création de caisses de retraite, de chômage, des maisons bon marché, des procédures de conciliation, et bien d’autres, et ce avec l’aide d’un ministre du travail remarquable, Eduardo Aunos, dans le cadre d’un système corporatiste mixte (philosophie du catholicisme social), système corporatiste qui reçut l’aval du PSOE et de l’UGT avec à sa tête Largo Caballero qui devint conseiller d’État. La condition ouvrière s’améliora notablement. Les grèves s’estompèrent, la violence anarchiste de la CNT fut réduite, ce qui plut beaucoup aux socialistes. Dans quels autres domaines peut-on dire que le Régime fut régénérateur ? Miguel Primo de Rivera accorda aux juifs séfarades éparpillés en Afrique du nord, dans les Balkans, Turquie et Grèce, dont les ascendants avaient été expulsés d’Espagne en 1492, la nationalité espagnole et un statut de « protégés », ce qui permit ensuite dans les années 1940-1945 le sauvetage par le régime franquiste, qui poursuivit cette politique, de milliers de juifs, j’y consacre tout un chapitre. C’est totalement passé sous silence par l’historiographie officielle. Le régime fit également de nombreuses réformes militaires et scolaires, sur lesquelles je reviens. Il accorda aussi aux femmes la possibilité d’être électrices et élues ce qui était quasiment une première mondiale, dans le cadre d’une nouvelle Assemblée nationale corporatiste. De plus, ces années furent d’un point de vue culturel et artistique flamboyantes, tout un chapitre y est dédié. Et le protectorat espagnol au Maroc ? Je procède à de nombreux développements, car c’est Miguel Primo de Rivera qui parvint à pacifier définitivement cette région du Rif concédée par la France à l’Espagne alors que tous les autres dirigeants espagnols s’y étaient « cassés les dents ». Les guerres du Protectorat permettront au Régime de Miguel Primo de Rivera de réformer le système militaire espagnol et de créer une académie générale qui fit l’émerveillement notamment des militaires français. Comment qualifier ce Régime Politique ? Je procède à une analyse précise de ce Régime très particulier, qui ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, comme je le démontre à l’aide de multiples exemples historiques. Pendant ces sept années, aucune exécution politique n’eut lieu. En parallèle et en comparaison, je reviens sur la gouvernance calamiteuse d’un Manuel Azaña sous la IIe République, sur le coup d’État d’octobre 1934 organisé par les gauches, sur la mainmise totale de Staline et du NKVD sur la zone révolutionnaire en 1936-1939, et sur les désinformations proférées par bien des tenants de l’orthodoxie universitaire française sur toute cette période, dont la fraude constitutionnelle et électorale qui permit l’accession du front populaire en février 1936, ce qui aboutit à une anarchie généralisée. Enfin, je tiens à remercier le grand historien français de l’Histoire de l’Espagne, Arnaud Imatz d’avoir accepté de préfacer mon livre, lui qui fut le maître d’œuvre de la guerre d’Espagne revisitée aux éditions Economica et d’une biographie définitive de José Antonio Primo de Rivera aux éditions Godefroy de Bouillon. Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, Michel Festivi, Éditions Dualpha, préface d’Arnaud Imatz, 344 pages, 35 euros.
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Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. L’auteur démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause. Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface. 226 pages, 23,00€
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Une violence qui jouera un rôle majeur dans l’effondrement de la seconde République Anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires : 1880-1939 À partir de la fin du XIXe siècle, l’Espagne va souffrir d’importants mouvements anarchistes, entrainant une violence politique sans précédent. L’auteur décrit ces crimes et assassinats terroristes qui vont ensanglanter la péninsule, l’empêchant de progresser. Des plus hauts dignitaires de l’État, des ecclésiastiques, ou de simples gens du peuple vont être abattus au nom du communisme libertaire. 268 pages, 29,00 €
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Nos dernières parutions
La France macronisée, Philippe Randa, préface de Jean-Pierre Brun, 254 pages, 27 euros. (Chroniques barbares XX)… Depuis son accession à la tête de l’État, Emmanuel Macron, trop jeune pour avoir connu Giscard d’Estaing, mais d’une génération où l’apparence est toujours privilégiée à la réflexion, aura explosé le mélange des genres ; ce fut le cas en 2018, en posant avec sa moitié, entouré des danseurs du Kiddy Smile à l’Élysée, à l’occasion d’une fête de la Musique ; un groupe en pointe du « voguing », une danse urbaine née dans la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) noire américaine. Au détour de nombreuses de ces chroniques barbares, on croit ainsi deviner la face grimaçante de Voltaire sollicitant Zadig et Candide afin de rajouter quelques chapitres à ses contes philosophiques. Pour le commander,cliquez ici. Mers-el-Kébir-Pearl Harbor : deux poids, deux mesures, Louis-Christian Gautier, 246 pages, 29 euros. Pourquoi d’un côté de glorieux martyrs sans cesse honorés et de l’autre des morts honteux ? La France de la IIe Guerre mondiale comptait environ quarante millions d’habitants, contre cent cinquante pour les USA, aussi le massacre de Mers-el-Kébir a en proportion été deux fois plus importante que celui de Pearl HarborBas du formulaire. Pour le commander, cliquez ici. Fantastique île de Pâques, Francis Mazière, 236 pages, 29 euros. « Des yeux regardent les étoiles », c’est l’un des noms anciens de l’île de Pâques, et c’est celui qui exprime le mieux la vérité de cette île au passé obscur : aujourd’hui encore, sur ce lambeau de terre où la vie se meurt, cinq cents géants de pierre fixent le ciel de leurs yeux vides, cinq cents géants qui parlent d’une civilisation fabuleuse, aux secrets fascinants. Ces secrets, Francis Mazière a entrepris de les percer. Le récit de son expédition est celui d’une grande aventure à travers le temps et l’espace ; c’est aussi un témoignage bouleversant sur la vie des derniers survivants d’un continent disparu.Haut du formulaire. Pour le commander, cliquez ici. Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930, Michel Festivi, 344 pages, 35 euros. Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants. Pour le commander, cliquez ici. La médecine en France, Dr Jacques-Michel Lacroix, 174 pages, 23 euros. Il y a une vingtaine d’années nous nous vantions d’avoir en France un des meilleurs service de santé au monde. Mais cela, c’était avant ! Depuis que des technocrates ont décidé de gérer la médecine comme il géreraient n’importe quelle entreprise sous le prétexte de faire des économies, l’accès au soins n’a cessé de se dégrader. L’auteur, médecin généraliste en ville et urgentiste à l’hôpital, décrit la faillite d’un système que l’épidémie de covid a rendu encore plus évidente, et l’absence de volonté politique pour y remédierBas du formulaire. Pour le commander, cliquez ici.
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