|
|
Veit Harlan
| |
Veit Harlan (1899-1964) est un réalisateur et acteur allemand qui s’est consacré très tôt à l’art dramatique. Le film La Ville dorée lui valut la gloire et Le Juif Süss une opprobre qui ne le quitta plus jusqu’à sa mort. Parmi les réalisateurs ayant travaillé durant le iiie Reich, il fut le seul à être jugé pour crimes contre l’humanité. Malgré son acquittement à l’issue de deux procès, il subit de vigoureuses campagnes de boycott qui ne l’empêcheront toutefois pas de tourner encore neuf films entre 1950 et 1958.
|
|
|
|
|
|
|
|
Né à Berlin, Veit Harlan débute après la ire Guerre mondiale comme comédien à la Volksbühne, poursuit sa carrière au Volkstheater et joue dans une série de films à partir de 1927. Il travaille sous la direction d’hommes de théâtre prestigieux tels que Friedrich Kayssler, Léopold Jessner, Piscator et Gustav Gründgens. En 1937, il réussit à s’imposer comme réalisateur de films avec La Sonate à Kreutzer, d’après le roman de Tolstoï. Entre-temps, Adolf Hitler a été nommé chancelier ; les nationaux-socialistes règnent sur l’Allemagne. Ministre de la Propagande, Joseph Goebbels est le « patron » du cinéma allemand et considére Veit Harlan comme « le plus grand metteur en scène du monde. » Avec ce livre de souvenirs, l’auteur révèle les relations, intrigues et contraintes du cinéma allemand sous le iiie Reich ; le héros de ce livre est d’ailleurs bien plus Joseph Goebbels que l’auteur lui-même. Le juif Süss – « film d’autant plus pernicieux qu’il est bien construit, bien réalisé et joué » (universalis.fr) – réalisé par Veit Harlan, est-il aussi antisémite qu’on l’a prétendu ? Le scénario reprend l’histoire véridique, mais romancée, de Josef Süsskind-Oppenheimer dont les malversations furent le prétexte des émeutes antijuives de 1735 à Francfort/Main. Le réalisateur, pourtant innocenté lors des deux procès qui lui furent intentés, subira néanmoins un lynchage médiatique international. Il faut lire ces souvenirs pour se rendre compte de la conception qu’Adolf Hitler et Joseph Goebbels se faisaient du cinéma sur le plan politique. Ce témoignage virulent passionnera tout autant les cinéphiles que ceux qui s’intéressent à l’histoire secrète du régime national-socialiste et de la IIe Guerre mondiale. Éditions Déterna, 320 pages, 35 euros.
|
|
|
|
|
|
| |
Colonel Witold Zaniewicki d’après des archives inédites Juliusz Kleeberg profite de ses fonctions officielles comme chef des compagnies de travailleurs polonais enrôlés par Vichy pour préparer une reprise de la lutte contre les occupants depuis la zone libre. Il le fait en liaison avec le général Giraud, évadé d’Allemagne, qui s’appuie sur l’armée d’armistice. En septembre 1942, il est nommé par le général Sikorski chef de l’Armée Polonaise clandestine en France. Les documents découverts en Auvergne comportent son acte de nomination et les compte-rendus qu’il envoie à Londres concernant sa rencontre avec Giraud, près de Lyon, et leurs projets communs. Tout s’effondre avec l’occupation de la Zone libre en novembre 1942. Un essai de méthodologie des problèmes de Résistance suit la publication de ces archives. Il est étayé par une série de travaux qui vont de la guérilla espagnole contre Napoléon Ier à la typologie des mouvement et réseaux de Résistance français. Une étude finale traite de la campagne de Pologne (1939) et de l’insurrection de Varsovie (1944). Éditions Dualpha, 376 pages, 39 euros.
|
|
|
|
|
|
Des Prêtres au service du IIIe Reich
|
|
Paul-Louis Beaujour Le point commun de ces trois hommes d’église au « cursus » somme toute très dissemblable (curé de paroisse pour Cyriel Verschaeve ; membre de la Curie romaine pour Aloïs Hudal ; moine-soldat pour Jean Mayol de Lupé), est d’avoir eu la clairvoyance de réaliser, a contrario de l’immense majorité de leurs contemporains, que le Communisme était bien LE mal absolu, et qu’à ce titre, il fallait le combattre. Radicalement, avec acharnement, sans état d’âme, et jusqu’au bout. Malencontreusement, ils se retrouvèrent dans le camp des vaincus, et depuis près de quatre-vingt ans, dans celui des « maudits ». Mais à l’heure où le « Bolchevisme » a certes changé d’étiquette (altermondialisme, antifascisme, écologisme, antiracisme, wokisme, etc.) mais reste toujours aussi malfaisant, et alors que l’Eglise catholique n’en finit plus de s’autodétruire dans une repentance aussi désespérante que scandaleuse, il est utile de se rappeler qu’il a existé une époque où des ecclésiastiques n’hésitaient pas à dénoncer le véritable ennemi et à aller jusqu’à risquer leur vie pour le combattre. Ces trois prêtres furent de ceux-là. Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies retentissantes (Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest, George Lincoln Rockwell, Ian Stuart Donaldson, David Duke), continue à faire revivre ces « maudits de l’Histoire » pour lesquels il a une incontestable prédilection. Éditions Déterna, 330 pages, 37 euros.
|
|
|
|
|
|
Henri Frenay, la mémoire volée
| |
« Une des plus puissantes figures de la Résistance. Auteur d’un premier appel à la lutte le 15 août 1940. Créateur du premier mouvement de Résistance, a donné immédiatement à son action une forme militaire. Créateur et organisateur de l’Armée Secrète. Chef de l’action militaire de la zone sud pour le compte des Mouvements unis pour la Résistance. A, par son dynamisme et sa volonté, fait naître tous les organismes de base de l’action future qui a permis la Libération. Combattant qui peut être considéré comme le promoteur de la lutte armée en territoire métropolitain. » Tel est le texte du décret du 20 septembre 1946 qui nommait Henri Frenay Chevalier de la Légion d’Honneur. « L’homme le plus important de toute la Résistance intérieure française » Henri Noguères, Historien « Le premier à organiser la Résistance intérieure » (Jean-Pierre Lévy, Compagnon de la Libération). « Henri Frenay demeure et demeurera le symbole du « combat » pour la France, combat mené avec loyauté et clairvoyance, loin des combinaisons et des intrigues de l’époque » (Jacques Soustelle, de l’Académie française). « Le Leclerc de la Résistance intérieure » (Général Pierre de Bénouville, Compagnon de la Libération). Ces quelques citations – parmi beaucoup d’autres – suffisent à établir l’importance capitale de ce héros aujourd’hui oublié, sinon volontairement occulté : Henri Frenay. Cet ouvrage écrit par son confident et ami fait revivre l’action de ce grand Français au destin exceptionnel. Éditions Dualpha, 386 pages, 39 euros.
|
|
|
|
|
|
Également parmi nos meilleures ventes
Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930, Michel Festivi, 344 pages, 35 euros. Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants. Pour le commander, cliquez ici. La médecine en France, Dr Jacques-Michel Lacroix, 174 pages, 23 euros. Il y a une vingtaine d’années nous nous vantions d’avoir en France un des meilleurs service de santé au monde. Mais cela, c’était avant ! Depuis que des technocrates ont décidé de gérer la médecine comme il géreraient n’importe quelle entreprise sous le prétexte de faire des économies, l’accès au soins n’a cessé de se dégrader. L’auteur, médecin généraliste en ville et urgentiste à l’hôpital, décrit la faillite d’un système que l’épidémie de covid a rendu encore plus évidente, et l’absence de volonté politique pour y remédierBas du formulaire. Pour le commander, cliquez ici. La Franc-maçonnerie et la révolution intellectuelle du XVIIIe siècle, Bernard Faÿ, préface de Francis Bergeron, 286 pages, 31 euros. Ce livre montre, en cherchant à comprendre, le rôle concidérable qu’à joué la Franc-maçonnerie dans la lutte intellectuelle du XVIIIe siècle entre les « Lumières » et la pensée traditionnelle. Bernard Faÿ expose avec une certaine solennité sa « certitude que la Maçonnerie fut l’élément de dissolution le plus efficace contre la France traditionnelle, et qu’elle prépara de façon efficace la Révolution ». La Révolution française n’est certes pas née toute entière des œuvres de la maçonnerie ; mais son influence, entre 1717 et 1799 a bénéficié de complicités maçonniques, de camaraderie maçonnique, de « carrières » maçonniques, qui ont grandement accéléré sa montée en puissance. Pour le commander, cliquez ici. Le rêveur blessé, Christian de la Mazière, 28 pages, 27 euros Un soir, chez Castel, trois jeunes gens qui avaient l’habitude de se retrouver dans cette boîte à la mode de la Rive Gauche devisaient agréablement autour d’un whisky. Le premier s’appelait Charles De Gaulle, et il était le petit-fils de qui vous savez. Le deuxième s’appelait Paul Thorez, et il était le fils de… qui vous savez aussi ! Le troisième s’appelait Christian de La Mazière, et nul ne pouvait ignorer qu’il avait servi dans la Waffen SS durant la guerre. Telle est la France, imprévisible et diverse, querelleuse et amicale. L’auteur nous décrit les multiples péripéties, parfois imprévues jusqu’au cocasse, qui, dans les années cinquante, au sortir de la prison où l’avait conduit son engagement, l’amenèrent à devenir un personnage « bien parisien », connu dans tous les milieux du cinéma et du show-business, ami de Jean Gabin, de Michel Audiard, de René Clair, de et de tant d’autres – sans oublier les deux grandes artistes dont il partagea quelque temps la vie, Juliette Gréco et Dalida. Pour le commander, cliquez ici. Kryptie. Les services secrets de Sparte, Jean Bataille, préface de Jean Haudry, 428 pages, 41 euros. Est-ce que les grecs qui ont tout inventé en matière de philosophie, de mathématiques, de médecine, de navigation, d’architecture avaient aussi une pratique sophistiquée de la fonction secrète ? Sparte, système d’ordre conçu pour « être et durer » créa des formes politiques originales qui lui permirent de combattre impitoyablement tout ce qui pouvait présenter un danger pour l’État. Elle y intégra la fonction secrète par obligation comme un mal nécessaire à la survie de la cité pour au départ combattre la guérilla des Messéniens. Elle l’organisa, la mit en pratique et lui donna un nom, Kryptie. Pour le commander, cliquez ici.
|
|
|
|