Description
d’après des archives inédites
Juliusz Kleeberg profite de ses fonctions officielles comme chef des compagnies de travailleurs polonais enrôlés par Vichy pour préparer une reprise de la lutte contre les occupants depuis la zone libre. Il le fait en liaison avec le général Giraud, évadé d’Allemagne, qui s’appuie sur l’armée d’armistice.
En septembre 1942, il est nommé par le général Sikorski chef de l’Armée Polonaise clandestine en France.
Les documents découverts en Auvergne comportent son acte de nomination et les compte-rendus qu’il envoie à Londres concernant sa rencontre avec Giraud, près de Lyon, et leurs projets communs. Tout s’effondre avec l’occupation de la Zone libre en novembre 1942.
Un essai de méthodologie des problèmes de Résistance suit la publication de ces archives. Il est étayé par une série de travaux qui vont de la guérilla espagnole contre Napoléon Ier à la typologie des mouvement et réseaux de Résistance français.
Une étude finale traite de la campagne de Pologne (1939) et de l’insurrection de Varsovie (1944).
Du même auteur
chez le même éditeur
L’Armée Polonaise clandestine en France (1942)
L’évolution des formes de la guerre du XVIIIe au XXe siècle
Miribel et Freycinet (1888-1893)