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Jean Silve de Ventavon
Jean Silve de Ventavon a été professeur d’Histoire et chroniqueur de presse. Ancien professeur de l’École Libre, décoré de l’Ordre du Mérite du Dévouement Français, lauréat des « Poésiades académiques 85 », spécialiste des xve, xvie, xviiie siècles, il a publié les biographies de Gilles de Rais, Cagliostro et de Charles Quint, ainsi que divers textes consacrés à la Vendée Militaire. Son Jacques Cathelineau, Premier Généralissime de la Grande Armée Catholique et Royale, obtint le prix des Écrivains de l’Ouest.
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Qui furent vraiment les chefs et les soldats de la Contre-Révolution armée de l’Ouest ?
Les Guerres de Vendée tiennent une place privilégiée dans l’imaginaire collectif des Français : souvenirs de féroces luttes et d’inexpiables massacres fratricides. Toutefois, cette mémoire nationale n’est point univoque. Selon le choix partisan, les Vendéens eurent pour dessein ou bien d’abattre un État-Tyran “barbouilleur de lois” et meurtrier d’un noble passé royalo-chrétien, ou bien de restaurer l’autel d’une religion véhicule de l’obscurantisme et le trône d’une monarchie monstrueusement oppressive. Aux yeux des uns, ils furent le glaive du Droit, aux yeux des autres d’obtuses brutes fanatiques. La proclamation de la République et l’assassinat judiciaire de Louis XVI exacerbèrent le courroux de l’Ouest qui explosa au mois de mars 1793 de part et d’autre des rives de la Loire. Ce livre relate les prémices de l’orage et les premières rébellions en Anjou, Poitou, Maine, Bretagne et Normandie, qui donnèrent naissance à l’épopée blanche. La Grande Guerre qui s’ensuivit jusqu’au 2 mai 1795 avec son populicide allait faire de la Vendée Militaire le vestibule de l’Enfer… L’histoire officielle tente de travestir le souvenir des chefs et soldats de la Contre-Révolution armée de l’Ouest, qui se défendirent bec et ongles, mais Jean Silve de Ventavon les rappelle fidèlement à notre mémoire. Éditions atelier Fol'Fer, collection « Visages de l'Histoire », 140 pages, 19 euros
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Nous vous conseillons également
Le Père Jules Cussac (1891-1965), des Pères Blancs, à servi en Algérie. Outre sa biographie du cardinal Lavigerie, il publié les biographies du Père Lourdel, également Père Blanc, contemporain du cardinal Lavigerie, celle de Monseigneur Streicher, de même un ouvrage sur le Sahara, terre des missions des Pères Blancs.
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Le cardinal Lavigerie, Fondateur de la Société des Pères Blancs, aura marqué l’histoire d’une partie de l’Afrique de la fin du XIXe siècle. Il a contribué à renforcer la présence française dans cette zone géographique par l’évangélisation des peuples et leur libération de l’esclavage, pratique fort répandue et bien implantée depuis très longtemps par les peuples de confession musulmane. Cette biographie révèle un homme de combats pour ses orphelins de la famine en Algérie, leur offrant le gîte, le couvert, l’instruction et un avenir, pour la présence et l’influence de la religion catholique en Afrique à travers ses Œuvres et la diplomatie déployée auprès des autorités françaises dans un contexte qui annonce la future séparation des Églises et de l’État. Il fut soutenu non seulement par une grande partie du clergé continental et d’Afrique ainsi que les Papes, mais également par la population d’Algérie, de Tunisie, de Malte… au-delà des confessions de chacun. Mais l’histoire des grands hommes est rarement linéaire. Il connut de grands moments de consécration dans l’édification de la cathédrale de Carthage, en l’honneur de Saint Louis, dans la réussite de ses orphelins de la faim, par exemple. Cependant, il connut également de grands moments d’abattement au moment du massacre des caravanes de Pères Blancs partis en mission d’évangélisation, à l’occasion de l’opposition, quelquefois farouche, des politiciens français ou des journalistes. La vie de cet homme étonnant et opiniâtre nous fait traverser l’histoire de la France et de l’Afrique de la fin du XIXe siècle, marquée par des guerres, des idées nouvelles. Elle permet la résurgence d’un passé catholique ancien que les fouilles archéologiques à Carthage du Père Delattre, des Pères Blancs, ont mis à jour, encore une fois sous l’impulsion du Cardinal. Éditions Nos chères provinces, 314 pages, 33 euros.
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Nos parutions récentes
Les Saints Patrons des nations européennes, Pierre Molin, 240 pages, 27 euros Ainsi les pays qui constituent actuellement l’Union européenne ne se souviennent guère qu’elles sont placées sous la protection de Saints Patrons. La laïcité – modérée ou forcenée, positive ou n’importe quoi – n’incite pas à fonder la construction de l’Europe sur le roc de ceux qui manifestent la présence de Dieu au sein des Nations. La pratique de donner des saints comme patrons aux nations est ancienne, mais elle s’est particulièrement développée au XXe siècle sous l’impulsion des papes. Ainsi, pour la France, la Vierge Marie en fut déclarée patronne principale et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire par le pape Pie XI en 1922. Pie XII, en 1944, leur adjoignit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Pour le commander, cliquez ici. Discours sur les identités, Jean de Saint-Houardon, 232 pages, 25 euros L’auteur propose de circuler avec lui autour des questions que pose l’identité pour soi comme pour les autres avec leurs réponses quand il s’en trouve. Il vous invite à un long cheminement de pensée qui commence avec les concepts proposés par les sciences sociales pour fixer le propos sur ses bases, avant d’entrer dans une réflexion sur ce que portent et projettent nos identités individuelles et collectives, sur ce qu’induit pour le citoyen français la problématique de l’identité nationale, tout en posant des considérations essentielles ou secondaires sur celle-ci, des digressions ciblées qui donnent sens et chair au propos, notamment quand celui-ci aborde les crises qu’elle traverse. Cette dernière question d’importance pour notre devenir devrait être au cœur de nos préoccupations, quand il nous est plus ou moins demandé de l’ignorer, tant aujourd’hui la question de l’identité est devenue sensible. Pour le commander, cliquez ici. Alger : le livre blanc du 26 mars 1962, Philippe Randa (présente), 188 pages, 23 euros Le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, une unité de l’armée française ouvre le feu sur des manifestants civils favorables à l’Algérie française, faisant 46 morts, immédiatement dans la rue et 3 rapidement par la suite, et environ 200 blessés dont plusieurs meurent dans les jours suivants. Le sang qui fait réfléchir ou frémir a coulé dans les rues. Ce Livre Blanc sur les tragiques événements d’Alger du 26 mars 1962 le rappelle objectivement et désespérément. Il relate les événements qui se déroulèrent à Alger et comprend uniquement les déclarations des témoins de ces événements : déclarations faites sur l’honneur, signées, établies par des personnalités connues ou obscures, qui toutes ont en commun d’avoir été témoin oculaire du drame. Leurs contributions sont sincères et authentiques. Ce Livre Blanc ne les interprète ni ne les commente. Il ne tire pas de conclusion. À plus forte raison n’en impose aucune. C’est au lecteur de juger, éléments en main. Pour le commander, cliquez ici.
La France macronisée, Philippe Randa, préface de Jean-Pierre Brun, 254 pages, 27 euros. (Chroniques barbares XX)… Depuis son accession à la tête de l’État, Emmanuel Macron, trop jeune pour avoir connu Giscard d’Estaing, mais d’une génération où l’apparence est toujours privilégiée à la réflexion, aura explosé le mélange des genres ; ce fut le cas en 2018, en posant avec sa moitié, entouré des danseurs du Kiddy Smile à l’Élysée, à l’occasion d’une fête de la Musique ; un groupe en pointe du « voguing », une danse urbaine née dans la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) noire américaine. Au détour de nombreuses de ces chroniques barbares, on croit ainsi deviner la face grimaçante de Voltaire sollicitant Zadig et Candide afin de rajouter quelques chapitres à ses contes philosophiques. Pour le commander,cliquez ici. Mers-el-Kébir-Pearl Harbor : deux poids, deux mesures, Louis-Christian Gautier, 246 pages, 29 euros. Pourquoi d’un côté de glorieux martyrs sans cesse honorés et de l’autre des morts honteux ? La France de la IIe Guerre mondiale comptait environ quarante millions d’habitants, contre cent cinquante pour les USA, aussi le massacre de Mers-el-Kébir a en proportion été deux fois plus importante que celui de Pearl HarborBas du formulaire. Pour le commander, cliquez ici. Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930, Michel Festivi, 344 pages, 35 euros. Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants. Pour le commander, cliquez ici. La médecine en France, Dr Jacques-Michel Lacroix, 174 pages, 23 euros. Il y a une vingtaine d’années nous nous vantions d’avoir en France un des meilleurs service de santé au monde. Mais cela, c’était avant ! Depuis que des technocrates ont décidé de gérer la médecine comme il géreraient n’importe quelle entreprise sous le prétexte de faire des économies, l’accès au soins n’a cessé de se dégrader. L’auteur, médecin généraliste en ville et urgentiste à l’hôpital, décrit la faillite d’un système que l’épidémie de covid a rendu encore plus évidente, et l’absence de volonté politique pour y remédierBas du formulaire. Pour le commander, cliquez ici.
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