Description
G.K Chesterton (1874-1936), écrivain majeur de la littérature anglaise, dans l’enquête du père Brown intitulée « Les trois instruments de la mort », relève à propos de l’un des personnages : « Il appartenait à cette classe de catholiques négligents qui ne se souviennent de leur religion que lorsqu’ils se trouvent dans l’embarras. »
Il en va souvent de même pour les Nations. Ainsi les pays qui constituent actuellement l’Union européenne ne se souviennent guère qu’elles sont placées sous la protection de Saints Patrons. La laïcité – modérée ou forcenée, positive ou n’importe quoi – n’incite pas à fonder la construction de l’Europe sur le roc de ceux qui manifestent la présence de Dieu au sein des Nations.
La pratique de donner des saints comme patrons aux nations est ancienne, mais elle s’est particulièrement développée au XXe siècle sous l’impulsion des papes. Ainsi, pour la France, la Vierge Marie en fut déclarée patronne principale et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire par le pape Pie XI en 1922. Pie XII, en 1944, leur adjoignit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
Du même auteur,
chez le même éditeur
Lumières de France
Les Saints Patrons des nations européennes