Dans votre ouvrage, vous abordez tous les secteurs ? Oui, je balaye presque tout : les agressions, l’antispécisme, les banlieues, la bien-pensance, la culture, le féminisme exacerbé et envahissant, les institutions, l’échec spectaculaire de notre enseignement, les mœurs, la nation, la pédophilie, les rappeurs et les footeux – personnages emblématiques de cette décadence que je dénonce –, la cancel culture, cette mode woke étasunienne, etc. Pourquoi liez-vous insécurité et immigration, ce qui, a priori, n’aurait pas de rapport… Bien sûr que si, et je ne suis pas le seul à le dire. Par exemple, la majorité des petits larcins commis dans le métro parisien, sont le fait de jeunes mineurs étrangers isolés ou… contrôlés, comme l’étaient les petits voleurs à l’époque de David Copperfield ou d’Oliver Twist. D’ailleurs, il n’est qu’à regarder les statistiques : 26 % des détenus sont des étrangers alors que la population étrangère, même si on additionne celle « d’origine » étrangère, n’atteint pas – pas encore ? – des pourcentages pareils. Mais il est aussi vrai de dire que nos autochtones, « bien d’chez nous », peuplent également nos prisons. (Peut-être pas autant qu’ils le devraient, en raison d’une justice pratiquant la culture de l’excuse). Alors, pour ne rien oublier, un petit « Abécédaire » récapitulatif allant de « A » comme « agression », en passant par « i » comme « immigration ou islam et islamisme », « M » comme « Macron », jusqu’à « V » comme « virus chinois » ou « vulnérabilité » et, finalement « w » pour « woke », ces entrées permettent d’engranger des munitions pour soutenir la controverse et alimenter le débat. Vous parlez d’argent et de « profiteurs » dans votre livre ? Oui, bien sûr, j’évoque les enfants gâtés de la République, les décorés illégitimes, bref les parasites, justement, de cette bonne vieille République française et ses Tartuffes. Serons-nous, demain, maîtres chez nous, libres d’utiliser notre vocabulaire comme bon nous semble, pourrons-nous nous opposer au transhumanisme, à l’expansionnisme musulman, à la propagande LGBT sans craindre les foudres d’une justice globalement gauchiste ? L’honnête homme et sa famille, pourront-ils se défendre, chez eux, contre la racaille, en utilisant, s’il le faut, une arme de poing ? Bref, les Torquemada de l’administration de Bruxelles et de certaines municipalités dites écologistes, cesseront-ils « d’emmerder » les Français pour utiliser l’expression du Président Georges Pompidou et, surtout, surtout, la France continuera-t-elle d’exister ? N’exagérez-vous pas ? Efforçons-nous de ne pas donner un commencement de réalité à cette citation de Charles Péguy, jeune officier sacrifié comme des centaines de milliers d’autres vies, sur l’autel de la patrie en 1914 : « Je ne dis pas : le peuple est perdu. Je dis : nous avons connu un peuple que l’on ne reverra jamais. »
|