Description
Préface d’Alain Sanders.
Soyons honnêtes. On ne connaît souvent de Porto Rico, en France, que West Side Story, l’œuvre de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim. Créée en 1957 à Broadway, elle fut portée à l’écran par Robert Wise et Jerome Robbins en 1961.
On nous dira que c’est un peu court pour appréhender les réalités de cette île des Antilles et de ses petites sœurs, Vieques, Culebra et Isla Mona. Certes. Et c’est là, jus-tement, qu’entre en scène Jean-Claude Rolinat. Avec l’œil de l’entomologiste Fabre, il est le cicerone idéal pour nous faire découvrir l’histoire assez compliquée de Porto Rico (qu’on appelle aussi Puerto Rico). Il ne laisse rien au hasard : ère précolombienne, colonisation espagnole, installation nord-américaine, partis politiques (un vrai panier de crabes), considérations géopolitiques, économie, religion, tourisme, gastronomie. Avec un petit supplément d’âme qui, le livre refermé, vous donnera sans doute l’envie d’aller voir in situ.
Porto Rico, colonie, État libre associé ou, à terme, 51e État des USA ? C’est exactement la question que traite Jean-Claude Rolinat. Il écrit : « Alors Porto Rico, latina ou américaine ? Les deux, mon colonel… Elle est comme la chauve-souris, voyez mes ailes, je suis oiseau, voyez mes pattes, je suis souris… Elle est d’une couleur spécifique dans l’univers américain. Pas du tout anglo-saxonne, mais pas complètement non plus afro-caraïbe comme la Jamaïque, Trinidad et Tobago, la Barbade. Elle est un cocktail d’un peu tout ça à la fois. »
« En France, on ne connaît souvent de Porto Rico que West Side Story et c’est un peu court pour appréhender cette île des Antilles. L’auteur nous fait découvrir une toute autre facette de ce pays, depuis l’ère précolombienne. La colonisation espagnole, l’arrivée des Nord-Américains, le panier de crabe des partis politiques, une étude géopolitique, l’économie, le tourisme et la gastronomie. Mais aussi une dette publique qui atteignait, en 2014 93 % de la richesse du pays, un taux de chômage de l’ordre de 15 %, mais dont l’industrialisation avance à marche forcée car des avantages fiscaux spécifiques attirent de nombreux investisseurs. Alors Porto Rico, latine ou américaine ? Les deux. Elle est comme une chauve-souris, voyez mes ailes, je suis oiseau, voyez mes pattes, je suis souris… Pas anglo-saxonne, pas afro-caraïbe. Elle est un cocktail de tous ces mondes » (Mémoires d’Empire, n° 63, avril-mai-juin 2016).
Du même auteur
Aux éditions Dualpha
Le Canada français, de Jacques Cartier au génocide tranquille, avec Rémi Tremblay
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Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours, 2 éd. revue, corrigée et complétée
Ces drôles d’États grands comme un mouchoir de poche, préface d’Olivier Pichon
Abécédaire de la décadence
17 ans dans les tranchées du Front National
Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée, préface de Francis Bergeron
aux Éditions de l’Æncre
Evita Perón La reine sans couronne des Descamisados, 2 éd.
aux Éditions Dutan
Pronunciamiento sous les tropiques, 2 éd. revue, corrigée et complétée
aux Éditions de l’Atelier Fol’Fer
Ballade au pays de Scarlett
L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités
Porto Rico: 51e étoile ou dernière colonie américaine ?
aux Bouquins de Synthèse nationale
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