Description
Tome II – La guerre contre le FLN du sol algérien… à Paris.
« L’Armée a toujours représenté, à mes yeux, la pérennité et la prééminence de la grandeur française. Non qu’elle me semblât un modèle de vertu, mais elle m’apparaissait porteuse de la mémoire historique de mon pays et à ce titre investie de la mission sacrée de défendre notre patrimoine matériel et moral. »
Ce second tome aborde ainsi la deuxième phase de cette carrière militaire aussi variée que pleine d’imprévus, en l’occurrence, ici l’administration militaire des populations indigènes d’Afrique du Nord ; au Maroc d’abord, puis en Algérie et, aspect assez inattendu, à Paris.
Là, nous fûmes, trois Officiers des Affaires Algériennes affectés à la Préfecture de Police, où nous fûmes co-créateurs et chefs du Service d’assistance Technique aux Français Musulmans Algériens (SAT-FMA), lequel fut ensuite étendu, après essais concluants dans plusieurs régions de France, pour les migrants Algériens (et d’AFN).
Ce fut une mission bien différente et à vrai dire exaltante.
Le lecteur y puisera, sans aucun doute, de nombreux et curieux renseignements sur cette phase de l’interminable conflit franco-algérien (8 années) qui a marqué à vie, notre Histoire et dont je fus un acteur avec, pendant quatre ans, un rôle très spécial dans cette phase mal connue du conflit : le déplacement de la guerre, par le FLN, du sol Algérien sur le territoire métropolitain et singulièrement… à Paris.
Le colonel (h) Cunibile (1918-2019) a servi l’Armée française durant 42 ans : 25 ans dans l’Armée active (1937-1962) et 17 ans dans l’Armée de réserve (1962-1979). Cette rétrospective concerne essentiellement la carrière active. Elle comporte deux phases très distinctes et se lira par conséquent en deux tomes : Le premier couvre la période des campagnes guerrières, du jeune engagé de 2e classe au Capitaine commandant de Compagnie (1937-1948) ; le second présente un aspect très différent par son caractère spécifique puisqu’il a trait à l’administration des populations musulmanes.
« On entre, dit-on, dans la carrière militaire comme on entre en religion. C’est en partie vrai : le soldat, pour l’amour et le service de la Patrie, au mépris de sa vie ; le religieux, pour l’amour et le service de Dieu auquel il offre sa vie. Cependant, la différence réside dans le fait que la vie militaire a pour objectif une éventuelle confrontation plus ou moins musclée avec un adversaire identiquement préparé à sa geste. Elle suppose aussi la perspective enjôleuse de l’Aventure. Or, bien souvent, l’Aventure n’est que la somme de petites ou grandes aventures. En « épousant » la carrière militaire, je pense que l’enthousiasme de mes vingt ans était animé, comme pour la plupart de mes camarades, par ce brassage de sentiments et d’aspirations. Pour être servi, je le fus. On en jugera ! »
Du même auteur
chez le même éditeur
De l’ennemi vert-de gris à l’ennemi rouge (1937-1950)
Dans la tourmente de l’Algérie en guerre (1951-1962). La guerre contre le FLN du sol algérien… à Paris
