Description
La malédiction du socialisme
Ce premier volume de l’échec du socialisme fait le constat, à partir des promesses électorales et de leur mise en application, de la « malédiction du socialisme au pouvoir », du « socialisme scientifique » qui a implosé à Moscou en 1991 et dans les démocraties dites populaires dès 1989 malgré les tentatives de réformes Gorbatcheviennes. Il en est résulté la mort du communisme dans ses incarnations politiques et la fin des illusions révolutionnaires et de la promesse de « l’avenir radieux ». Le bilan apparait désormais globalement négatif y compris pour les pays d’Asie et pour les nouvelles démocraties post totalitaires qui ont répudié le communisme ainsi que les pays décolonisés du Maghreb et même – à l’exception du Vénézuela – les États latino-américains. Les sociales démocraties du nord de l’Europe, anciennes vitrines sociale-démocrates, ont modifié leurs programmes et actions pour un « socialisme réduit aux acquêts. »
La « malédiction du socialisme » a aussi, en France, concernée, sous la IIIe République, outre l’Union sacré en 1914, le Cartel des gauches en 1924, le Cartel renforcé en 1932 et le Front populaire en 1936. Après deux ans de pouvoir, l’expérience prenait fin. Sous la IVe République, dans les gouvernements de coalition de 1946 à 1952 comme dans celui de Guy Mollet, un écart entre les promesses et les actes était constaté tout comme en mai 1958 pour le retour au pouvoir du général De Gaulle. Sous la ve République en 1958-1959 et, enfin, avec les alternances, en 1981 et 1988 sous les quinquennats de François Mitterrand, puis en 1997 avec le gouvernement de « la gauche plurielle » de Lionel Jospin. Un décalage entre les promesses et les résultats se constate sous les trois dernières Républiques pourtant institutionnellement différentes.
Du même auteur
chez le même éditeur
L’échec du socialisme à l’étranger et en France (volume 1)
L’échec du socialisme. François Hollande, le liquidateur (volume 2)