Description
Discographie (1903-2012) des interprètes du poète Gaston Couté par Alain Renault
Les discographies des interprètes de Gaston Couté étant partielles et parfois erronées nous nous sommes efforcés, depuis une dizaine d’années, d’en établir une visant l’exhaustivité. Les travaux déjà existants ont servi de fil conducteur, complétés par d’autres recherches dont celle de la source première et incontestable : les disques eux-mêmes. La collection personnelle (CP) et systématique ayant ses limites nous avons également consulté celles de la Bibliothèque Nationale (BNF), de la Médiathèque Municipale de Paris (MMP), et du Musée de Meung/Loire (MDM).
Si les interprètes de Gaston Couté sont d’évidence beaucoup plus nombreux que ceux l’ayant enregistré, la discographie permet d’étudier la popularité et la réception de l’œuvre de Gaston Couté au fil du temps.
Naturellement le choix des textes, les compositions (les disques de diction, seule pratique de Couté, étant en nombre réduit), l’interprétation aboutissent à des aspects fort différents de l’œuvre. À chacun son Couté. Notons qu’à travers « jour de lessive », « les moulins morts », « les gâs qui sont à Paris », « Notre Dame des sillons », « le patois de chez nous »… on trouve les thèmes de la ville corruptrice, des mirages de la capitale, la nostalgie du vieux monde disparaissant, du retour à une terre qui ne ment pas et de l’amour de sa Province, qui sont ceux du Goncourt 1911, année de la mort de Couté, le « Monsieur des Lourdines » d’Alphonse de Chateaubriant qui passerait difficilement pour un athée libertaire… C’est le sort de tout écrivain d’avoir autant d’interprétations que de lecteurs… Le principal pour Couté est d’avoir autant d’interprètes que possible.
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Une diseuse de Gaston Couté : Marguerite Greyval
Gaston Couté – compléments d’enquête
Gaston Couté – Suppléments d’information