Description
Préface d’Alain Sanders
La revanche du lieutenant Poignard
Il y a quelques années, Alain Sanders et Serge de Beketch signaient un livre de politique-fiction, La Nuit de Jéricho. Sous-titré : « La Révolte du lieutenant Poignard ». Ils avaient annoncé un tome II : « Ils sont partis ce matin, mon lieutenant… »
Et puis, pour quelques raisons que Sanders a eu l’occasion de dire, ce tome II n’est jamais paru. Serge de Beketch ayant rejoint la maison du Père, son complice d’écriture n’eut pas la force de continuer sans lui.
Et puis, voilà, une jeune femme, Brigitte Lundi, qui s’est lancée dans l’aventure. Une sorte de Vingt ans après. Qui nous donne des nouvelles du lieutenant Poignard, certes. Mais c’est d’abord un roman qui se déroule de nos jours, dans notre pays au péril de ce que certains ont appelé le « grand remplacement »… C’est Jéricho revisité. Avec, une fois encore, des résistants. Qui ne baissent pas les yeux. Qui ne rasent pas les murs. Qui ne sourient pas béatement. Qui parlent peu, mais fort. Qui ont des armes. Et qui s’en servent.
« Serge de Beketch aurait reconnu en Brigitte Lundi notre petite sœur. Elle est des nôtres, en effet. Un roman ? Plus que ça : un récit qui, comme chez Raspail, préfigure ce qui nous pend au nez. À moins que… »
« C’est un livre tout à fait épatant, je me suis plongé dedans avec grand intérêt. Le final, que je vous laisse découvrir, bien sûr, a fait mon bonheur » (Jean Raspail).
« L’auteur est de la famille saint-cyrienne. Son vocabulaire et ses descriptions d’affrontements armés en témoignent. Elle prolonge un livre de politique-fiction écrit il y a quelques années par Alain Sanders et Serge de Beketch, La Nuit de Jéricho. À l’époque, cette littérature était réservée à un lectorat de combat. La situation de la France étant ce qu’elle est, et le souffle prémonitoire du récit qui s’apparente à du « Raspail », font que ce livre n’est plus tout à fait politiquement incorrect. Il n’empêche ! Ceux qui n’apprécient pas le style apocalyptique peuvent passer leur chemin. La France est au bout du chaos. Le « grand remplacement » se termine. Le communautarisme a triomphé et l’État s’est désagrégé. Alors le pays profond et girondin reprend la main, résiste, ne rase plus les murs et fait parler les armes lorsqu’il le faut. Cette fiction est un énorme clin d’œil à ceux que le “politiquement correct” a fini de désabuser. Un bon traitement pour le moral ! La dérision peut être un médicament efficace contre la sinistrose » (Patrick du Reau, Le Casoar).
Du même auteur
aux éditions de l’Atelier Fol’Fer
L’Aube de Jéricho, préface d’Alain Sanders
aux éditions Dutan
Les derniers croisés, préface d’Alain Sanders