Description
Dans les cavernes et jungles de l’Hindoustan
Le présent ouvrage relate les faits et pratiques découvertes en Inde à l’occasion de son voyage en Inde au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
S’il y a bien des épisodes où l’auteur constate des pratiques particulières, étranges, voire incompréhensibles, l’ouvrage est un véritable « journal de voyage » qui éclaire sur les croyances, le mode de vie et l’histoire des Hindous à cette époque, contrastant fortement avec l’Angleterre victorienne, alors puissance occupante.
L’auteur nous fait entrer dans le monde des Hindous attachés et rattachés à leur culture, touchants dans leur foi et leur naïveté, qui tentent de bénéficier des bienfaits apportés par les voyageurs d’Europe.
Elle nous invite dans le monde étrange et quelquefois merveilleux des divinités et de leurs avatars, dans une Inde que nous découvrons quelquefois monothéiste, avec des usages au premier abord choquants, mais qui ont leur raison d’être et leur logique dans ce vaste territoire peuplé alors de plus de 200 millions d’habitants.

À l’âge de 18 ans elle se marie. Il semble que le mariage ne soit pas consommé.
À la même époque elle va commencer à voyager en Orient, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, afin de s’initier aux pratiques des maîtres à penser. Elle fait également quelques séjours au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. En juillet 1873, elle s’installe à New York où elle se marie de nouveau en 1875 (sans avoir divorcé de son premier époux). Le second mariage ne sera pas plus heureux que le premier. Dans le même temps, à New York, elle fonde la Société Théosophique. En 1879 elle part pour Ceylan, puis s’installe en Inde, à Adyar, en 1882, nouveau siège de la Société Théosophique. En 1885 elle repart en Europe, quittant définitivement l’Inde. Au cours de dernières années de sa vie elle travaillera notamment avec Annie Besant et Ghandi. Ses œuvres les plus connues : Isis dévoilée (1877), La Doctrine secrète (1888), La Voix du Silence (1889),… Les approches et pratiques qu’elle défend ne font pas d’un certain nombre de penseurs de l’époque, dont René Guénon.