À une époque où très peu de femmes avaient pénétré le monde des hommes et en particulier celui de l’aviation et de la compétition aéronautique, les souvenirs de Madeleine Charnaux sont d’une actualité surprenante. Certes, elle a eu peut-être plus que d’autres les moyens financiers de s’adonner à sa passion, mais la reconnaissance du personnage est passée par le travail, le talent, l’opiniâtreté, le courage… et la passion.
À une époque où très peu de femmes avaient pénétré le monde des hommes et en particulier celui de l’aviation et de la compétition aéronautique, les souvenirs de Madeleine Charnaux sont d’une actualité surprenante.
Certes, elle a eu peut-être plus que d’autres les moyens financiers de s’adonner à sa passion, mais la reconnaissance du personnage est passée par le travail, le talent, l’opiniâtreté, le courage… et la passion.
Il fallait quand même avoir (un peu) l’esprit d’aventure, un (grand) sens de la débrouillardise, l’idée qu’à force de travail « cela » pouvait être possible, l’humilité d’apprendre auprès des meilleurs.
Dans ses « Souvenirs », il n’est pas question de se battre pour faire progresser la cause des femmes. Peut-être y a-t-elle songé… Mais il est clairement question d’amitiés féminines et masculines, quelquefois tragiquement trop tôt interrompues, de belles ou de cocasses rencontres au cours de ses voyages, de situations plus ou moins périlleuses.
Madeleine Charnaux fait partie de ces pionnières qui ont contribué à ouvrir des portes, à rendre possible les rêves de terriens.