Description
Jules Soury (1842-1915) a été une figure des nationalistes français de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle. Il fut uniquement du parti de la guerre : contre le reniement des traditions nationales, contre l’abaissement et la trahison de la patrie ; pour la défense de tout ce que nous aimons, la Terre de nos Morts, l’Église catholique, l’Armée de la France. Ce livre est de pure politique. Jules Soury n’oppose pas ici, aux mœurs de l’aristocratie et de la bourgeoisie, celles de la démocratie.
Aussi bien, les mœurs de la plèbe des villes et des campagnes n’étaient pas alors, en général, très inférieures à celles des anciennes classes dirigeantes. Il y aurait de l’hypocrisie à soutenir le contraire.
Sous des formes variées, dans des milieux différents, l’auteur perçoit partout la même dégénérescence intellectuelle et morale, la même incapacité foncière de vivre de la vie des autres peuples.
« Si la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, si tout est illusion, désespérance et mort, pourquoi agir ? à quoi bon se battre ? s’interroge-t-il. Parce que le propre de l’homme, comme de tout autre vivant, c’est de suivre d’instinct, par devoir, l’impulsion supérieure de sa race et de sa nation ; parce que nos mouvements innés de défense et de protection contre l’ennemi héréditaire, l’ennemi né de nos idées morales, sont des réactions fatales, des gestes dont l’accomplissement est l’unique fin de notre destination.
Il ne s’agit pas de vaincre, mais de se battre, répétait un grand évêque de France en nous montrant l’ennemi. »
Se battre pour l’idéal des ancêtres et le salut des descendants, se battre pour les traditions de la race, pour l’honneur de caste ou de nation, voilà, selon Jules Soury, la fonction héroïque de l’homme.
Quand tout, comme en France, a été conquis, pillé, avili par l’Étranger, il reste aux vaincus un dernier, un suprême espoir, l’espoir d’être dignes des pères jusque dans la mort, l’espoir de bien mourir !
Ce qui semblait être alarmant à l’aube du XXe siècle a d’étranges similitudes avec ce que nous subissons en cette deuxième décennie du XXIe siècle… L’histoire bégaierait-elle ?