Description
Essais d’Anthroposociologie.
Le biologiste et académicien français Jean Rostand, historien des sciences, tentera de réhabiliter Vacher vingt-cinq ans après sa mort et publiera en 1963 et 1964 des propos élogieux, faisant de lui un précurseur important de la génétique moderne : « En dépit de certaines outrances eugénistes, et surtout racistes, Vacher de Lapouge doit être considéré comme un précurseur en génétique. Mieux que la plupart des hommes de son temps, il a compris l’importance des faits d’hérédité. N’eût-il à son actif que la première expérience de “télégenèse”, il mériterait de n’être pas oublié par les historiens de la biologie. »
Convaincu comme Arthur de Gobineau de l’importance du facteur racial dans l’évolution d’une civilisation, il insiste sur l’infériorité physiologique et psychologique des métis et le risque d’extinction de la race représenté par le métissage, mais il précise que le phénomène de l’hérédité est « compliqué par le jeu simultané de la sélection dont Gobineau n’avait point idée. D’une manière fort active, celle-ci intervient sous d’innombrables formes pour éliminer la race des vainqueurs et bientôt même des métis. »
Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville-de-Poitou (Vienne), décédé le 20 février 1936 à Poitiers (Vienne), est un anthropologue français. Magistrat puis bibliothécaire, il est un théoricien de l’eugénisme et une figure de l’anthroposociologie.
Du même auteur
chez le même éditeur
Les sélections sociales (Cours libre de science politique professé à l’Université de Montpellier, [1888-1889]).