Description
Celui qui tient le passé tient l’avenir. Or notre passé, notre histoire aussi bien contemporaine que celle des siècles passés ont fait l’objet d’occultations, d’omissions et de mensonge patents. Une école historique dont on peut citer une figure installée au Collège de France tend à transformer profondément l’identité civilisationnelle de notre passé grâce au « décentrement et au décloisonnement disciplinaire et chronologique ».
L’année 2020 a été (aussi) marquée par les célébrations du 80e anniversaire de la débâcle et de l’exode de 1940. De nombreuses émissions télévisées ont été consacrées à cet épisode tragique de l’Histoire de notre pays.
Racontés de manière manichéenne dans les médias de la pensée dominante, ces événements méritaient que l’on s’intéresse à eux d’une manière beaucoup plus libre et non-conformiste.
C’est ainsi qu’à l’occasion du douloureux rappel de l’écrasante défaite de mai-juin 1940 il a semblé opportun de donner une vision qui pouvait être sensiblement différente de celle présentée sur les écrans TV, généralement idéologisée ou conformiste ou les deux ensemble, de ces évènements.
Mais il fallait bien expliquer ce désastre et réfuter la doxa qui consiste à en infliger la responsabilité aux seuls militaires alors que cette armée enfoncée était bien celle de la IIIe République de l’entre eux guerres et que son haut commandement aux erreurs stratégiques majeures avait été désigné par un personnel politique incompétent et largement idéologisé à gauche.