Description
Les Russes et la Russie d’hier et de toujours
En Russie, partout et toujours, se rencontrent l’Orient et l’Occident, la civilisation et le nomadisme primitif, l’Église et les vieux Dieux, le romanesque et le crime. Chez les peuples européens, toute trace des anciens cultes païens a disparu depuis longtemps et il faut aller dans les musées archéologiques pour en retrouver à l’heure actuelle. Au début du XXe siècle, la Russie formait une exception. Ce pays des « possibilités impossibles » cachait alors, dans ses classes inférieures, un culte païen toujours vivant, qui a survécu aux siècles, se développant paisiblement côte à côte avec l’église orthodoxe et la civilisation.
Avec ce récit de voyage, l’auteur nous fait découvrir des tribus insolites de la Russie d’alors, telles que les Finnois ou les Mongols, les Votyaks, les Tchouvaches, les Mordvines, les Kalmouks et encore les Ostyaks, qui, sous l’influence de certaines causes ethnographiques et historiques, étaient restées dans un état très proche du paganisme préhistorique. Il nous fait découvrir coutumes et croyances païennes familières au peuple russe, décrivant seulement ce qu’il a vu lui-même : ainsi sont évoqués les « Boucaniers du Pacifique », les « Flagellants », les « Blanches Colombes », les « empoisonneuses », la « chasse aux cygnes blancs », les ascètes en lutte contre l’Antéchrist », la mort des Romanoff et le mouvement mystique… Et nous croisons de grandes figures historiques qui ont traversé l’histoire de la Russie : le Ministre et chef de gouvermement Witte, le Premier Ministre Stolypine, le président du Conseil Goremykine, l’occultiste Papus… ou encore le sulfureux conseiller Raspoutine.
Il décrit le mélange de luxe et de brutalité, de superstition et irresponsabilité politique dont les classes supérieures étaient affectées en Russie pendant les dernières années de l’ancien régime… Surpris en Sibérie par la Révolution de 1917, Ferdinand-Antoine Ossendowski qui avait pris position nettement contre le bolchevisme naissant, s’engagea auprès de l’amiral Koltchak, chef des armées contre-révolutionnaires. Ferdinand-Antoine Ossendowski (1876-1945) est un écrivain polonais, un géologue, un universitaire, un militant politique connu pour ses témoignages sur la Révolution russe de 1905 à laquelle il a pris part, et un aventurier et explorateur connu pour ses récits de voyage. Appelé « le Robinson Crusoé du XXe siècle », il a été lauréat de l’Académie française.
Du même auteur
aux éditions Dualpha
Bêtes, hommes et Dieux, préface de Michel Gaudart de Soulages
L’ombre du sombre Orient