Description
Préface de Jean du Chazaud.
L’Escroquerie du XXe siècle ?
« … un monument de compétence, de lucidité et de sagesse » : Doyen Las Vergnas, président d’honneur de l’Université (Sorbonne-Paris III), critique et humaniste de réputation internationale.
« II n’est que de lire ce livre pour en savoir tout l’intérêt. J’ai toujours pensé que ce qui peut être valable dans Freud sous son langage mythologique qui a séduit les pauvres d’esprit, avait été tiré de Charcot et de P. Janet… » : Pr Louis Rougier, universitaire français, professeur de philosophie.
« Des avis aussi autorisés n’empêcheront évidemment pas les salves désespérées des freudiens aux abois subodorant, avec un pincement au cœur, que le freudisme sent le sapin et qu’il est temps soit de réagir avec la plus vive ardeur, soit de lâcher du lest.
Malheureusement, les arguments vont être bien difficiles à trouver pour insuffler à ce moribond un sang plus neuf ; d’autant plus que la théorie de l’Attachement mise en évidence par les recherches de l’éthologiste Harlow sur les singes, aux États-Unis, montre que le besoin primitif de l’enfant est le contact physique (chaleur) avec sa mère et non la « pulsion libidinale », assénant ainsi un coup très dur à la théorie freudienne.
Il est temps de redonner au libre-arbitre toute sa valeur et de montrer — si possible avec des arguments scientifiques venant au secours des arguments traditionnels de la métaphysique — que le déterminisme d’un inconscient freudien, mystérieux, magique, impérieux et tyrannique est une blague de fort mauvais goût à laquelle trop d’hommes ont cru avec respect.
Il faut faire sauter tout cela par une volée de bois vert et montrer à de trop nombreux crédules séduits sinon naïfs que le libre-arbitre n’existe pas dans la perspective freudienne en raison de cette dictature infra-scientifique d’un inconscient omnipotent… et nous savons que gommer le libre-arbitre, c’est tendre vers la vie animale avec tout son déterminisme instinctuel » : Jean du Chazaud, La Vie claire.
Jean Gautier, né à Bordeaux en mai 1891 et décédé en octobre 1961, est un médecin français spécialiste de l’endocrinologie, auteur de plusieurs ouvrages. « Si mon siècle, écrivait-il, est trop aveugle et possède trop de parti pris pour me rendre justice, les générations futures reconnaîtront fatalement mes conceptions comme exactes. La vérité est déjà en marche… »