Description
Parachutiste, engagé volontaire dans la Légion Étrangère pour servir en Indochine, Jacques Peyrat a été un avocat pénaliste, ce qui lui vaudra notamment de défendre Albert Spaggiari, le cerveau du « casse du siècle », organisateur du cambriolage de la Société générale à Nice.
Entré tôt en politique, compagnon de Jean-Marie Le Pen avec lequel Il s’engage dans la Légion étrangère pour participer à la guerre d’Indochine à partir d’avril 1954. Conseiller municipal de Jean Médecin,
Conseiller général, Conseiller régional, il sera élu député du Front national en 1986, puis du Rassemblement pour la République en 1997 et sénateur RPR des Alpes-Maritimes en 1998. Mais surtout, il sera maire de Nice de 1995 à 2008 et président fondateur de la Communauté d’Agglomération Nice-Côte d’Azur de 2002 à 2008.
L’histoire n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Régulièrement, comme aux saisons des crues, son cours s’accélère et tel un torrent furieux, elle brise et submerge des digues qui semblaient inébranlables. C’est ce qui est arrivé durant la deuxième moitié du xxe siècle, comme peut-être jamais encore auparavant parce que le monde, lui aussi, va plus vite.
Jacques Peyrat a été le témoin de cette dérive qui, en un peu plus d’un demi-siècle, a fragilisé nos fondations, érodé nos valeurs, emporté des pans de notre société. Témoin impuissant, d’abord, entraîné par le flot de la débâcle. Témoin engagé, plus tard, dans sa vie militaire, familiale, professionnelle et, enfin, en politique.
Comme volontaire étudiant, soldat, homme d’affaires, avocat, militant, élu, il a passé sa vie dans l’arène, à livrer des batailles parfois perdues, parfois gagnées, mais dont chacune d’entre elles lui a montré que jamais, jamais, il ne faut désespérer, ni renoncer à repousser les flots, à reconstruire les barrages, à redonner ses droits à la vie.
« Par ce livre, j’ai souhaité apporter un témoignage de ce que j’ai vu à travers la manière dont je l’ai vécu, à la fois spectateur et acteur. Et parfois, critique », écrit-il.