Description
Préface de Paul Deichmann, général de la Luftwaffe.
À la veille de la IIe Guerre mondiale, la Luftwaffe aligne environ 4 000 avions, dont 1 100 monomoteurs de chasse Messerschmitt Bf 109, 400 chasseurs-bombardiers bimoteurs Messerschmitt Bf 110, 1 100 bombardiers moyens Dornier Do 17, Junkers Ju 88 et Heinkel He 111, et 290 bombardiers en piqué Junkers Ju 87 Stuka. Ce qui lui donne un rôle significatif pendant les premières campagnes de la guerre et contribue pour beaucoup au succès final des forces armées allemandes pendant la période du 1er septembre 1939 jusqu’à la mi-juin 1940, prouvant aux armées ennemies l’efficacité tactique du Blitzkrieg (« guerre éclair ») formulé par la Wehrmacht pendant la période de l’entre-deux-guerres.
Pour la première fois, un Allemand traite à fond du rôle de la Luftwaffe durant le conflit. Il nous explique comment une poignée d’avions et d’hommes a pu résister des années durant aux grandes puissances aériennes du monde. Ce fait d’armes était dû en premier lieu à la bravoure du soldat allemand.
La description de combats, de souffrances et de morts n’est pas une glorification de la guerre. Les forces aériennes du IIIe Reich lui ont payé un très lourd et très sanglant tribut.
En 1935, aux quadrimoteurs à long rayon d’action, qui lui auraient permis de détruire au début de la IIe Guerre mondiale les aérodromes au nord de Londres et les usines de l’Oural, Adolf Hitler préféra le Stuka. À la même époque, Anglais et Américains mettaient en chantier les Lancaster et les Forteresses volantes qui, en fin de compte, emportèrent la décision.
Ce livre montre que, pour les ailes allemandes, les spectaculaires campagnes de Hollande, de Londres, de Crète, de Russie et de Lybie furent autant d’opérations coûteuses en pilotes et matériel.
L’erreur d’Adolf Hitler retardant d’un an l’apparition des chasseurs à réaction portera le coup de grâce à la Lufwaffe.
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