Description
1795, la terreur robespierriste est passée, mais la politique antireligieuse de la Convention a soulevé les campagnes de l’Ouest, fournissant des recrues aux bandes chouannes, qui, sous la conduite de chefs locaux talentueux, tels Georges Cadoudal en Morbihan, s’en prennent aux forces bleues de répression. Les princes en émigration ont envoyé, en soutien de l’insurrection, un corps expéditionnaire qui débarque en juin sur les plages de Carnac. Parmi ces troupes débarquées se trouve la fine fleur de la marine royale.
Tanguy appartient à cette phalange d’officiers, mais trop jeune pour avoir connu les affrontements de la guerre d’indépendance américaine, il va faire son apprentissage de combattant au sein de la rébellion chouanne. Il va traverser celle-ci un peu comme Angelo (le héros de Jean Giono dans Le Hussard sur le toit) traversait l’épidémie de choléra en Haute-Provence, en se dévouant avec panache à la cause embrassée, tout en refusant de céder à la tentation de la vengeance ou de la violence gratuite et en portant un regard très lucide sur les motivations des uns et des autres.
Embuscades, coups de mains, bataille rangée et défaite des émigrés en presqu’île de Quiberon, répression impitoyable consécutive au désastre, se succèdent et Tanguy s’efforce d’y faire bonne figure. Son activité intense auprès de Cadoudal, lui permet cependant de fréquenter le château de Talhouët et d’y recevoir l’hospitalité d’une tante intrépide et de sa charmante fille. Il participe aussi à des contacts politiques, où l’on rencontre une amazone, de l’autre bord, qui n’est pas insensible à la prestance du jeune officier. Il saura défendre à cette occasion, la réputation de la Royale. Tanguy survivra à la tourmente qui a semé la désolation dans le pays.
Jean-Gabriel Pardi est le pseudonyme d’un familier du Morbihan, s’intéressant vivement à l’Histoire, notamment lorsque les évènements relatés sont fondateurs de l’identité nationale ou régionale, ont eu un retentissement politique important ou ont affecté gravement le quotidien des humbles qui finissent toujours par être les victimes des folies politiques. Également passionné de littérature, l’auteur, par ce premier roman a voulu modestement écrire un hommage à Jean Giono.
« 1795, la terreur robespierriste est passée, mais la politique antireligieuse de la Convention a soulevé les campagnes de l’Ouest, fournissant des recrues aux bandes chouannes, qui, sous la conduite de chefs locaux talentueux, tels Georges Cadoudal en Morbihan, s’en prennent aux forces bleues de répression. Les princes en émigration ont envoyé, en soutien de l’insurrection, un corps expéditionnaire qui débarque en juin sur les plages de Carnac. Parmi ces troupes débarquées se trouve la fine fleur de la marine royale.
Tanguy appartient à cette phalange d’officiers, mais trop jeune pour avoir connu les affrontements de la guerre d’indépendance américaine, il va faire son apprentissage de combattant au sein de la rébellion chouanne. Il va traverser celle-ci un peu comme Angelo (le héros de Jean Giono dans Le hussard sur le toit) traversait l’épidémie de choléra en Haute-Provence, en se dévouant avec panache à la cause embrassée, tout en refusant de céder à la tentation de la vengeance ou de la violence gratuite et en portant un regard très lucide sur les motivations des uns et des autres.
Embuscades, coups de mains, bataille rangée et défaite des émig rés en presqu’île de Quiberon, répression impitoyable consécutive au désastre, se succèdent et Tanguy s’efforce d’y faire bonne figure. Son activité intense auprès de Cadoudal lui permet cependant de fréquenter le château de Talhouët et d’y recevoir l’hospitalité d’une tante intrépide et de sa charmante fille. Il participe aussi à des contacts politiques où l’on rencontre une amazone, de l’autre bord, qui n’est pas insensible à la prestance du jeune officier. Il saura défendre à cette occasion la réputation de la Royale. Tanguy survivra à la tourmente qui a semé la désolation dans le pays » (Robert Saucourt, Mémoires d’Empire).