Description
Préface de l’Abbé Jean Laurent Lefevre (FSSP)
Grand reporter, directeur de l’agence de presse photo Sygma,
rédacteur en chef du Figaro-magazine…
L’auteur de cet ouvrage a été le témoin privilégié des événements les plus marquants de ce dernier demi-siècle.
Né cinquième d’une famille de huit enfants, onze jours avant la déclaration de la IIe Guerre mondiale, son adolescence est violente et débauchée, balancé entre la vie luxueuse des diamantaires juifs de la côte belge et les caves de Saint-Germain-des-près. Muni d’un certificat d’étude, seul diplôme dont il dispose, il embarque sur des cargos et commence la découverte du monde de l’arc des caraïbes aux rives du Mississipi et du canal de Suez jusqu’à l’océan indien où il consommera jusqu’à plus soif les escales avec ses filles et ses bars à matelot au quartier « San Paoli » à Hambourg, encore marqué par les bombardements alliés.
À la fin de la guerre d’Algérie, Gérard Wurtz est affecté à Toulon comme bosco sur une vedette de surveillance côtière ; il en fera un usage très personnel en aidant des affiliés au commando « Hubert » à rejoindre l’OAS, ce qui lui vaudra 45 jours de forteresse. Plongeur démineur, il rejoint ensuite « l’Élite des grands fonds ».
Puis il entame une carrière de grand reporter par la traversée des Alpes en ballon libre pour Paris-Match. Ses activitées journalistiques le conduisent longtemps en extrême orient et à Katmandou après le Caire dans le train fleuri d’une époque psychédélique. C’est le début d’une quête de religiosité obsessionnelle (les petites pierres blanches) provoquée par la fascination de l’islam après les guerres des six jours et du Kippour… ou sa non circoncision lui sauvera la vie.
Après Mai 68, « le printemps de Prague » est vécu au cœur comme le conflit du Bengladesh précédé d’une homérique traversée du delta du Gange à pied… De retour à Paris où il collectionne les rencontres les plus prestigieuses dans les domaines artistiques, politiques et sportifs tels De Gaulle, Malraux, Nasser, Tchang Kai check… et de charme avec Paloma Picasso.
Lors de sa retraite il se lance avec son épouse, ancienne postulante religieuse, vers Saint Jacques de Compostelle, Rome et Jérusalem et se converti au catholicisme. Il devient alors oblat bénédictin à l’abbaye Saint Paul à Wisques dans les Hauts de France. Son histoire s’offre aux conclusions de chacun en étant replacée dans la variété des positionnements observés dans notre monde prisonnier de la mondialisation.