Description
Ce fut à Paris que Louis-Claude de Saint-Martin, dit « Le philosophe inconnu », écrivit ce texte, d’après une notion vive (dit-il), qu’il avait eue à Strasbourg. Son objet est de montrer à quel degré d’abaissement l’homme infirme est déchu, et de le guérir du penchant au merveilleux d’un ordre inférieur, tel que le somnambulisme, les prophéties du jour, etc. Il avait plus particulièrement en vue la duchesse de Bourbon, son amie de cœur, modèle de vertu et de piété, mais livrée à ce même entraînement pour le merveilleux.
« Ce petit livre qui parut en 1792 a gardé sa valeur et reste actuel. Les mêmes déviations contre lesquelles Louis-Claude de Saint-Martin mettait en garde ses contemporains se perpétuent aujourd’hui. Et il est toujours combien nécessaire que les hommes soient rappelés à la vraie spiritualité qui est toute intérieure, au seul chemin qui est la “voie étroite”, au seul Médiateur qui est le divin Réparateur » (Paul Dérain).
Louis-Claude de Saint-Martin, dit « le Philosophe inconnu » (1743-1803), philosophe français, est admis dès 1765 dans l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers, fondé quelques années plus tôt par le théosophe thaumaturge J. Martinès de Pasqually, dont la doctrine se présente comme la clef de toute théosophie judéo-chrétienne, étant directement reliée aux enseignements secrets d’Égypte, de Grèce et d’Orient. Il publia une quinzaine de livres, dont plusieurs sous le pseudonyme du « Philosophe Inconnu ».