La Gerbe des forces

Auteur : Alphonse de Chateaubriant

Éditeur : L'Æncre

Collection : Témoignages pour l'Histoire

ISBN : 9782368761144

Nombre de pages : 238

Date de parution : 10 mars 2025

Format : Livre

29,38 TTC

Préface de Philippe Randa.

Un gentilhomme breton est ébloui par le Reich hitlérien. Passionnant parce que su­bjectif. Cette approche mystique du na­tional-socialisme est le seul témoigna­ge français de valeur, ouvertement favo­rable à l’activisme hitlérien.

Description

Préface de Philippe Randa.

Si les papes Pie XI et Pie XII ont con­damnés, en leur temps, le national-socialisme, cela n’a certes pas empêchés nom­bre de chrétiens de rejoindre le camp hitlérien. Parmi eux, un catholique parmi les plus fervents de la chrétienté est devenu un véritable mystique du national-socialisme. C’est un écrivain français et non des moindres : Alphonse de Chateaubriant, prix Goncourt en 1911 et Grand Prix de l’Académie française en 1923.

Chateaubriant bascule brutalement dans l’Ordre nouveau et porte témoignage de sa conversion dans La Gerbe des Forces, livre tout imprégné de foi mystique qui devait tant émouvoir le Führer ; celui-ci lui confia, après en avoir lu la traduction :

— Monsieur l’écrivain français, vous avez compris le national-socialisme mieux que 99 % d’Allemands qui votent pour moi !

Lorsqu’il paraît en France en 1937, le livre fait immédiatement scandale. Parmi ses détracteurs, nombreux, on est surprit de trouver Robert Brasillach qui écrira : « La confusion, l’erreur, à un degré aussi prodigieux, finissent par nous laisser sans voix. C’est qu’il ne s’agit pas (…) d’un raisonnement qu’on pourrait discuter. Il s’agit d’une religion. »

Mais dans le même temps, La Gerbe des Forces change des existences, telle celle du jeune Marc Augier, fut Saint-Loup : « En deux jours, j’étais devenu l’un de ces nouveaux cathares dont j’allais parler dans mes livres futurs. L’Évangile selon saint Jean des Parfaits devenait pour moi La Gerbe des forces. »

Alphonse de Château­briant (1877-1951) est un fervent catho­lique qui a préparé l’éco­le de Saint-Cyr avant de rentrer chez lui. Il obtient en 1911 le prix Goncourt pour Mon­sieur des Lourdines et le Grand Prix de l’Aca­démie fran­çaise en 1923 pour La Brière. Un voyage dans le iiie Reich en 1937 le fait adhérer avec une foi mystique au national-socialisme. En 1940, il fonde le Groupe « Colla­bo­ra­tion » et dirige l’heb­do­ma­daire La Gerbe. Il est membre du Comité directeur du Front révolu­tion­naire natio­­nal constitué en 1943. Mis à l’index par le CNE, il gagne en 1944 le Tyrol et vit en clandestinité à Kitz­bü­hel.
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