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Il a tué Abraham Lincoln : de la série TV… à la vérité historique : Alain Sanders remet les pendules à l’heure
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Alain Sanders

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Alain Sanders, né à Salé (Maroc), rejoint le quotidien Présent fin 1982. Grand reporter, il assurera notamment de nombreux reportages à l’Étranger. Il est par ailleurs l’auteur de plus de 80 livres, recueils de poésies, théâtre, romans, essais, bandes dessinées, reportages… et avec Bernard Lugan, de l’adaptation et des paroles des Partisans blancs. Animateur de l’association Country Music attitude, il est parolier de nombreuses chansons country.
Entretien avec Alain Sanders, auteur d’Il a tué Lincoln ! J. W. Booth, le Brutus des Sudistes, (éditions de l’Atelier Fol’Fer).

L’histoire, méconnue en France, de J.W. Booth « le Brutus des Sudistes », comme l’appelle Alain Sanders, débarque sur nos écrans. Vérités et légendes partagées...

 (propos recueillis par Fabrice Dutilleul, paru sur le site du Nouveau Présent).

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Il a tue Lincoln Booths quadri

Sous le titre Manhunt (« la chasse à l’homme »), on nous annonce à grands renforts de buccins l’arrivée, en 7 épisodes de 60 minutes sur AppleTV+ (pour commencer), d’une série qui a fait un tabac aux États-Unis. Que faut-il en penser ?

C’est sans doute l’occasion de faire découvrir un épisode majeur de l’histoire américaine, épisode à peu près totalement méconnu – pour ne pas dire inconnu – des Français. Quelques-uns savent certes que Lincoln a été assassiné le 14 avril 1865, mais par qui, comment et pourquoi, silence radio sur le sujet. Un exemple de cette ignorance. Dans Le Journal du Dimanche qui a consacré un long article à la série, un certain Florian Anselme écrit que John Wilkes Booth était « un acteur raté »…

Et ce n’était pas le cas ?

C’était même le contraire ! John Wilkes Booth était une véritable star, une icône théâtrale, et il reste considéré comme l’un des plus grands interprètes shakespeariens de tous les temps. Les femmes campaient devant sa chambre d’hôtel, les jeunes gens détachaient les chevaux de son attelage pour l’amener eux-mêmes jusqu’aux portes du théâtre, on collectionnait ses photos... Il a tout joué de Shakespeare, de Richard III à Roméo et Juliette en passant par Hamlet, avec une prédilection pour le rôle de Brutus : « De tous les personnages de Shakespeare, mon préféré est Brutus. Parce qu’il tue un tyran »… Sa célébrité était telle que, pendant la Guerre de sécession et bien qu’il affichât ses convictions sudistes, il continua de jouer sur toutes les scènes théâtrales du Nord yankee, New York, Chicago, Boston, Cleveland, etc. Venu l’applaudir, l’immense poète Walt Whitman dira : « Il a des fulgurances, des moments suspendus, je pense que c’est un grand génie ». On est loin de l’acteur « raté », non ?

Le sujet vous passionne, au point de lui avoir consacré un livre intitulé : Il a tué Lincoln ! J.W. Booth, le Brutus des Sudistes. À lire avant ou après avoir vu la série ?

Peu importe... L’important est que l’un des principaux intérêts de ce livre est d’être le seul jamais écrit en français à ce jour (et qu’il a eu cet honneur d’être remarqué par la presse américaine). En quelque 200 pages, je me suis appliqué à raconter les vérités et les légendes qui entourent ce personnage, à commencer par sa traque qui est le sujet de la bien-nommée Manhunt. Pour ceux qui voudraient aller encore plus loin, et qui pratiquent la langue de Shakespeare et de John Wilkes Booth, j’ai pris soin de consigner une solide biographie (des centaines de livres, de films, de chansons, de BD sur le sujet aux États-Unis).

Vous dites : « Vérités et légendes ». Il y a donc des zones d’ombre qui subsistent dans cette histoire ?

De très nombreuses. Un exemple et d’importance : la mort de Booth. Alors que consigne avait été donnée de le prendre vivant et de retrouver ainsi ses complices (y compris dans l’entourage militaire d’un Lincoln jugé trop mou à l’égard du Sud par lesdits militaires), Booth a été littéralement éliminé. Coincé dans une cabane à laquelle les soldats yankees ont mis le feu, il sort en sang, appuyé sur une béquille. Il vacille, il s’écroule, il ne reste plus qu’à le ramasser… vivant ! Un coup de feu pourtant. Tiré par le sergent Corbett du 16th New York Cavalry. Sans ordre de le faire. Pourquoi avoir tué Booth contrairement aux ordres de le prendre vivant ? Cela n’aura-t-il pas été « suggéré » par Stanton, le secrétaire d’État à la Guerre pour faire taire son instrument, acteur d’une monstrueuse conspiration pour atteindre Lincoln ? Mon livre répond à toutes ces questions et à beaucoup d’autres. Bref, un utile vade-mecum pour regarder cette série conçue façon thriller, bien faite, prenante, mais idéologiquement orientée et malheureusement émaillée d’erreurs historiques.

Il a tué Lincoln ! J. W. Booth, le Brutus des Sudistes, Alain Sanders, éditions de l’Atelier Fol’Fer, 168 pages, 15 euros

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Desinformation Abaham Lincoln quadri

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Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 126 pages, 17 euros.

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Couv Heroines sudistes


Les héroïnes sudistes durant la guerre de Sécession

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Éditions Dualpha, 186 pages, 25 euros.

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Également disponibles sur le site Francephi
(cliquez sur le titre choisi pour en savoir plus)

‌L’Algérie française, le combat pour l’honneur, sous la direction de Philippe Randa, 188 pages, 24 euros.

Argoud-De Gaulle : le Duel, Ghislain Dubois, 178 pages, 21euros

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Une autre histoire de l’OAS, Pierre Descaves, 198 pages, 23 euros.
Lieutenant-colonel Georges Masselot,Robert Saucourt, 228 pages, 24 euros
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L’écume de la mémoire, Richard Dessens, 212 pages, 27 euros
La guerre d’Algérie à 20 ans – 1954-1962, Daniel Cadet, 188 pages, 25 euros
Pieds-noirs. Français à part entière ou entièrement à part ?,Jie JIA, 272 pages, 25 euros
En passant par l’Algérie – Dernières nouvelles du bled, Norbert Multeau, 150 pages, 18 euros
Nos frères d’armes les Harkis, Philippe de Parseval, 234 pages, 27 euros
Une jeunesse en Algérie française, Jean Taousson, 208 pages, 23 euros

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