Description
Texte recueilli par Luc Gendrillon.
« Un des plus beaux esprits français (…) tout à fait dans la tradition de Rivarol » (L.-F. Céline)… En d’autres temps, un écrivain de la classe d’Abel Bonnard eût tout naturellement exercé une sorte de magistrature tacite sur les lettres et sur ses contemporains.
Mais notre époque, dont tout le mouvement est de s’avilir, et où nous n’avons pas choisi de vivre, n’a pas d’organe pour entendre une voix qui ne parvient plus à toucher désormais que quelques survivants épars d’un monde perdu. Le couperet de sa pensée, d’une justesse prodigieuse, n’aura épargné aucun des aspects de notre effroyable décadence.
Ce contempteur du présent écrit, de surcroît, une langue accomplie, toute classique, et, disait André Thérive, « d’une qualité qui passe l’éloge. »
La plupart des textes brefs proviennent des notes qu’Abel Bonnard jetait à profusion sur des bouts de papier – quitte à y puiser plus tard pour en étoffer un livre.
Les autres écrits dormaient, perles oubliées, dans la presse périodiques du temps. Lorsqu’ils sont datés sans autre mention, ils proviennent principalement du Journal des débats ou de la Revue de Paris.
C’est de ces innombrales chroniques, échelonnées de 1922 à 1939, que René Gillouin écrivait : « … bien des gens de goût les ont, par provision, rassemblées pour leur usage, et se plaisent à s’y reporter comme à une sorte de bréviaire de la plus fine culture psychologique et morale. »
Du même auteur
chez le même éditeur
Écrits politiques (Notes sur Hitler, La question juive, Berlin en main, Discours aux chefs miliciens, Pensées dans l’action), 2009
Ce monde et moi (Aphorismes et fragments recueillis par Luc Gendrillon), 2012
Les Modérés (Avant-propos de Saint-Paulien), 2014