Description
Ce livre est dédié à la mémoire des 14 500 officiers polonais et aux malheureuses victimes qui sont mortes dans les camps de prisonniers soviétiques de Kolziesk, Starobiesk et Ostachkov pendant le printemps 1940.
Les restes macabres de 4 253 d’entre eux furent retrouvés dans la forêt de Katyn en 1943.
Il est aussi dédié aux dizaines de milliers de Polonais qui ont disparu en Union soviétique pendant et après la guerre.
Ce qui est raconté là, c’est le plus terrible des massacres de masse commis dans les siècles récents. Et qui n’a jamais été jugé. Nous sommes tous redevables aux Polonais qui ont accepté et subi tous les sacrifices sans jamais avoir été honorés comme ils auraient dû l’être. En attendant la reconnaissance internationale de l’horreur de Katyn, puissent les textes rassemblés dans ce livre contribuer à réparer, même modestement, cette sanglante injustice.
« Il a fallu attendre 1990 pour que la Russie communiste reconnaisse officiellement que l’Armée rouge était responsable du massacre de 14 500 officiers polonais perpétré à Katyn et ailleurs au printemps 1940. À l’époque, les Soviétiques avaient accusé l’armée allemande d’en être responsable. Roger Holeindre et Alain Sanders reviennent sur cet épisode tragique de la Seconde Guerre-mondiale, qui n’est pourtant pas mentionné dans le jugement final du tribunal de Nuremberg. Ils publient différents documents fort intéressants et des témoignages circonstanciés » ( L’Homme Nouveau).
« Voilà quatre-vingts ans, le massacre de Katyn : l’élite polonaise assassinée par Staline Le grand historien du communisme Stéphane Courtois salue le documentaire Les Bourreaux de Staline diffusé mardi 25 février sur Arte. Il explique le crime de masse perpétré par le NKVD contre les Polonais prisonniers de guerre des Soviétiques en 1940. Et souligne que la terreur a été un moyen de gouvernement dès Lénine.
Le 5 mars 2020, cela fera quatre-vingts ans que les membres du Politburo du Parti communiste (bolchevique) d’Union soviétique signèrent l’ordre « ultrasecret » d’« appliquer le châtiment suprême : la peine de mort par fusillade » – en capitales dans l’original – à 14 700 Polonais, “officiers, fonctionnaires, propriétaires terriens, agents de police [etc.]”, ainsi qu’à “11 000 [Polonais] membres de diverses organisations contre-révolutionnaires d’espions et de saboteurs […]”. Un langage idéologique et paranoïaque qui, depuis novembre 1917, caractérisait le discours bolchevique. Dans la foulée, Nikita Khrouchtchev, à l’époque patron communiste de la Pologne soviétisée, ordonnait la déportation au goulag des familles des exécutés, soit 65 000 femmes et enfants, bientôt accompagnées de près d’un million d’autres Polonais.
Sur le massacre communiste de Katyn, il est indispensable de lire le livre de Roger Holeindre et Alain Sanders. Ce livre est dédié à la mémoire des 14 500 officiers polonais et aux malheureuses victimes qui sont mortes dans les camps de prisonniers soviétiques de Kolziesk, Starobiesk et Ostachkov pendant le printemps 1940. Les restes macabres de 4 253 d’entre eux furent retrouvés dans la forêt de Katyn en 1943.
Il est aussi dédié aux dizaines de milliers de Polonais qui ont disparu en Union soviétique pendant et après la guerre.
Ce qui est raconté là, c’est le plus terrible des massacres de masse commis dans les siècles récents. Et qui n’a jamais été jugé. Nous sommes tous redevables aux Polonais qui ont accepté et subi tous les sacrifices sans jamais avoir été honorés comme ils auraient dû l’être. En attendant la reconnaissance internationale de l’horreur de Katyn, puissent les textes rassemblés dans ce livre contribuer à réparer, même modestement, cette sanglante injustice » (Synthèse nationale).