Description
Préface de Pierre Trépanier
Dans les pas de Benito Mussolini, d’António de Oliveira Salazar et de José Antonio Primo de Rivera
Loin du tumulte de la vie politique partisane, sans toutefois s’en désintéresser, en retrait de l’actualité, mais pour mieux l’analyser et la comprendre, le rôle de celui qui essaie de penser est bien, in fine, d’aller à l’intemporel pour rejoindre le temporel, de tendre vers l’universel pour saisir le singulier.
Or, notre matrice politique est celle de la pensée traditionnelle revigorée par le fascisme – à tout le moins par un fascisme de Droite, classique, qui respecte donc la religion et plus particulièrement la religion de nos pères.
Aussi, après avoir abordé cette matrice sous les différents angles possibles – ceux de l’esprit et de la sensibilité catholiques, de la philosophie réaliste, de la pensée de Droite et des hommes qui l’incarnent –, l’auteur a voulu enfin l’aborder sous un angle plus historique et pratique : quelles seraient les réponses concrètes – traditionnelles – à donner aux problèmes actuels ? Que peuvent encore nous apprendre le Ventennio – c’est-à-dire le régime politique italien gouverné par Mussolini de 1922 à 1943, qui a redressé son pays comme aucun autre ne l’a fait –, son homologue portugais, l’Estado Novo du professeur Antonio de Oliveira Salazar, et José Antonio Primo de Rivera – plus grand penseur politique du XXe siècle, qui a su assimiler le fascisme dans un cadre parfaitement catholique –, dans les domaines étatiques aussi divers que ceux de l’armée, de l’économie, de la culture ou de l’éducation ?
Si le cas particulier étudié est celui de la France, parce que l’auteur est français, la réflexion sous-jacente n’en demeure pas moins spatialement universelle, car elle est fondamentalement ancrée dans les principes communs de la philosophie et les leçons permanentes de l’Histoire.
Parce que l’État est aujourd’hui le premier garant du Bien commun, aucune réflexion politique ne peut se passer d’une définition du rôle de l’État : c’est ce que précisément l’auteur a tâché de faire, en s’appuyant sur les hommes et penseurs politiques de génie, persuadé que nous ne sommes que « des nains juchés sur des épaules de géants » (Bernard de Chartres).
Professeur de philosophie, Louis Le Carpentier s’est spécialisé dans l’étude de la pensée politique de saint Thomas d’Aquin. Il s’intéresse depuis plusieurs années à la question du fascisme et de ses interprétations. Ce livre est le cinquième opus de sa pentalogie sur le fascisme en lui-même et dans ses rapports avec les droites.