Description
Physicien, professeur émérite à l’université Paris XI, François Lurçat a publié deux livres d’épistémologie fort intéressants sur la désinformation autour de la science moderne (L’autorité de la science et La science suicidaire).
Ces deux livres, qui complètent utilement les ouvrages classiques de philosophie sur le sujet, offrent une réflexion critique sur la science moderne ou plutôt sur le néoscientisme qu’elle engendre. Lequel transforme la connaissance scientifique en un dogmatisme totalitaire cultivé par les mandarins des théories dominantes et de ce que Lurçat appelle « la social-science ». Cette réflexion pertinente mais complexe est pour nous l’occasion de nous interroger sur le propre de la connaissance scientifique, son intérêt, ses limites et ses dérives. Dans l’esprit du fameux discours de Benoît XVI à Ratisbonne sur la raison des sciences modernes et « la question qui la transcende ». Sous la forme de cet opuscule de vulgarisation.
« Depuis Galilée, la science occidentale a radicalement changé d’orientation parce qu’elle a modifié son approche du réel, réduisant l’être à une donnée quantifiable. Très acceptable s’il ne se veut être qu’une approche méthodologique, ce point de vue voudrait s’imposer comme le seul moyen d’accès valide à la connaissance, se posant comme une nouvelle ontologie et comme le seul critère de vérité. Dans la collection « La Désinformation autour de… », Rémi Fontaine s’en prend au « dogmatisme totalitaire » de ce scientisme réducteur. S’appuyant sur le discours de Ratisbonne de Benoît XVI et sur les récents travaus de François Lurçat, il expose avec une grande clarté les présupposés philosophiques qui permettent d’analyser les dérives de la science moderne et de poser la base de toute science vraie : approche partielle d’une réalité dont seules la philosophie et la Révélation permettent de contempler la plénitude » (J.F., L’Homme Nouveau)°