Description
« Le peuple Pieds-noirs a été victime d’une condamnation collective qui n’a pas d’équivalent dans notre Histoire depuis la révocation de l’Édit de Nantes. La solidarité nationale n’a pas joué, ni même la solidarité humaine, tant cette communauté a été accablée de calomnies et défigurée par une campagne acharnée » (Jacques Soustelle)
Contrairement à l’hypothèse avancée il y a quelques années encore par certains historiens, il est maintenant avéré que l’exode des Pieds-noirs n’est pas imputable à l’OAS, ou à quelque sentiment de panique, mais résulte d’une volonté délibérée des dirigeants du FLN.
L’une des plus grandes migrations du XXe siècle va s’opérer dans des conditions épouvantables, indignes d’une nation telle que la France. Un véritable nettoyage ethnique qui va intéresser plus d’un million d’individus avec l’hostilité marquée du gouvernement, de certains édiles et d’une grande partie de la population métropolitaine indifférente.
Les Métropolitains, en règle générale, n’ont jamais cherché à comprendre les malheurs de cette communauté et ont été sensibles à cette désinformation.
Les Pieds-noirs sont, depuis l’exode, les boucs émissaires, mais ils sont, en même temps, la mauvaise conscience des politiques. Les médias, notamment le service public les ont superbement méprisés. Pour eux ils n’existent pas. Aucune invitation contradictoire à des émissions les concernant.
En revanche, pléthore de films engagés à la gloire du FLN, insultants pour les Pieds-noirs, leurs parents, leur communauté…
Qu’en est-il un demi-siècle plus tard, et quel bilan peut-on en tirer ?
Du même auteur
aux éditions de l’Atelier Fol’Fer
10 juin 1960 : La paix sabordée, préface de Pierre Montagnon, 2009
aux éditions Dualpha