L’Homme de Malte. Récit d’une quête d’identité

Auteur : Pierre Dimech

Éditeur : Atelier Fol'Fer

Collection : Xénophon

ISBN : 9782357910416

Nombre de pages : 192

Date de parution : 10 octobre 2012

Format : Livre

18,96 TTC

Pierre Dimech est né maltais. Une communauté singulière, longtemps mal connue et mal comprise, passant pour très proche des Arabes voisins. De nos jours ils seraient qualifiés de « Petits Blancs »(terme péjoratif). Or ils étaient des gens modestes, travailleurs, fervents catholiques, et très patriotes. Ce livre témoigne d’un accomplissement entre Alger magnifié par le souvenir, la France marraine et quelque peu marâtre (1962) et une île méditerranéenne, ancien bastion de la Chrétienté, à la population et à la civilisation originales, propagée par une importante diaspora. Un livre écrit « à fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de cœur. À fleur de pleurs ». Tout est dit.

Description

Préface de Son Excellence Mark A. Miggiani, ambassadeur de Malte en France

L’Homme de Malte n’est pas une autobiographie. Même si Pierre Dimech, né à Alger d’une longue lignée d’émigrés maltais, parle des siens. Ce n’est pas une « confession » nombriliste. Et ce n’est pas non plus une promenade nostalgique, voire même « nostalgérique ». C’est un témoignage.

Ce n’est donc pas l’histoire d’un homme, fut-il d’Alger ou de Malte qui est racontée là, mais celle de ces « petites gens » en marge mais parfois acteurs et, en tout cas, toujours témoins de la grande Histoire. C’est la saga d’une famille, en regard de celles qui firent l’Algérie française. Des « pieds-noirs » comme on dit. Alors qu’ils ne se désignèrent jamais ainsi et qu’ils ne reprirent cette étiquette, comme un défi, qu’après la tragédie de l’exode.

« Je suis français parce que je suis maltais, parce que, là aussi, c’est l’Algérie française qui a fait de ce Maltais un Français », explique Pierre Dimech.

« L’auteur est bien connu par ses livres “algérianistes”. Ici il se lance dans une “quête d’identité” (sous-titre de l’ouvrage). Né à Alger dans le quartier Rovigo (dont les tournants étaient célèbres) et qui jouxtait la Casba, il a bien connu, enfant, tout proches le square Bresson, l’Opéra, l’église Saint-Augustin et plus bas le port et ses grands navires. C’était le centre historique d’Alger avant 14. Ensuite ce centre glissa vers l’ouest (les rues d’Isly et Michelet, les facs, etc.). Que de découvertes et de richesses pour le jeune Dimech passionné de musique. Pierre Dimech est né maltais. Une communauté singulière, longtemps mal connue et mal comprise, passant pour très proche des Arabes voisins. De nos jours ils seraient qualifiés de “Petits Blancs” (terme péjoratif). Or ils étaient des gens modestes, travailleurs, fervents catholiques, et très patriotes. Pierre Dimech dit : “C’est l’Algérie Française qui a fait de moi un Français”. Étudiant, il adhéra et milita au cercle maurrassien Henri IV. Il ne parlait pas le maltais et ne connaissait pas Malte. Mais il avait été curieux de photos trouvées dans les archives familiales évoquant des ancêtres partis de Malte pour l’Algérie au siècle précédent. Comme tant d’autres, sa famille et lui quittèrent Alger en 1962, et en France il décida un jour de rechercher ses racines par un voyage à Malte… Ce fut un coup de foudre personnel et historique avec l’exploration de l’île et la rencontre de cousins dont certains portaient un nom anglais. A son retour il adhéra à l’association naissante France Malte dont il devint un dirigeant et un ardent propagandiste. Dans deux longs chapitres, “L’émergence de Malte” et “La guerre des racines n’aura pas lieu”, il revendique son “identité multiple” dont il est fier. Comme en témoigne la reconstitution de son arbre généalogique qui remonte à Malte des siècles en arrière. Bref, ce livre témoigne d’un accomplissement entre Alger magnifié par le souvenir, la France marraine et quelque peu marâtre (1962) et une île méditerranéenne, ancien bastion de la Chrétienté, à la population et à la civilisation originales, propagée par une importante diaspora. Un livre écrit “à fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de cœur. À fleur de pleurs.  Tout est dit » (Jean-Paul Angelelli, Reconquête).

Le blog de l’auteur : http://www.maltalger.over-blog.com

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Xénophon

Pages

192