Description
Préface de Lucien Rebatet – Postface de Louis Védrines
Il y a des mystifications qui aboutissent à des apothéoses, dans les hymnes, les fanfares, les bannières, les drapeaux, les processions, les défilés, les fêtes nationales, les pèlerinages, les discours, les encens, avec cathédrales, parlements, hauts clergés, tombeaux de Saint Pierre, de Washington ou de Lénine, avec cultes, constitutions, droits inébranlables, patrimoines sacrés, chefs spirituels et grandes chancelleries de la Légion d’Honneur, On les appelle alors des mystiques.
Ce sont les théogonies, c’est le gouvernement du peuple par le peuple, la déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, la prise de la Bastille, la construction du socialisme, la société des Nations, l’ONU, la fourragère rouge à l’épaule des agents de police parisiens.
Il y a d’autres mystifications, apparemment de même nature, assises sur le même ressort, qui est la crédulité humaine, mais dont les auteurs, n’étant pas Saint Paul, Mahomet, Victor Hugo, ou le général Dassault, ont révélé les ficelles, après de réjouissants succès. On les appelle des plaisanteries, et on les juge spirituelles ou odieuses selon que l’on en a été ou non la victime.
C’est de ces plaisanteries que Pierre-Antoine Cousteau, nous entretient ici…
Du même auteur, chez le même éditeur
Collection « En ce temps-là », dirigée par Marc Laudelout
En ce temps là…, préface de Lucien Rebatet, 2003.
Mines de rien, préface de Lucien Rebatet, postface de Louis Védrines, 2004.
Après le déluge, préface de Marc Laudelout, postface d’André Garnier, 2007.