Nous, appelés et volontaires en Algérie pour les Commandos de l’Air

Auteur : Jean Guigon - Pierre Aubin

Éditeur : Atelier Fol'Fer

Collection : Xénophon

ISBN : 9782357910584

Nombre de pages : 218

Date de parution : 10 octobre 2014

Format : Livre

18,96 TTC

Algérie : les souvenirs d’un Jacondien, ancien Commando de l’Air

Retraité de l’industrie aéronautique domiciliée à Joué-les-Tours, Jean Guigon a vécu la guerre d’Algérie au sein des Commandos de l’Air de mai 1958 à août 1960. Avec son compagnon d’armes Pierre Aubin, il raconte au jour le jour son engagement volontaire, ses missions, ses joies et ses peines dans un ouvrage qui vient d’être publié. Ce récit très personnel est illustré de nombreuses photos.

Description

Algérie : les souvenirs d’un Jacondien, ancien Commando de l’Air

Il y a, somme toute, peu d’ouvrages « charnels » consacrés aux Commandos de l’Air. Ils ont pourtant marqué – c’est le moins qu’on puisse dire – la guerre d’Algérie. En voilà un, enfin, le premier du genre quant à la forme et au fond, écrit par deux appelés. Qui se portèrent volontaires pour servir dans cette prestigieuse cohorte. Ils témoignent avec beaucoup de modestie. Sans rouler des mécaniques nonobstant des états de service qui méritent le respect.

Nous allons les suivre jour après jour, nuit après nuit, de mai 1958 à août 1960. Sur le terrain. Au ras des pâquerettes (au ras des asphodèles plutôt…). Avec leurs joies, leurs peines, leurs blessés et leurs morts. Un solide cahier photos complète cette histoire d’hommes qui ont servi – Sicut Aquila – avec honneur et fidélité. Pour la France.

Après sa démobilisation, Jean Guigon a rejoint les bureaux d’études en mécanique Peugeot, Hotchkiss-Brandt, à Ryadh. Il rejoindra ensuite diverses entreprises, puis la société Lhotellier liée à l’aéronautique, à l’aviation et à l’armement. Jean Guigon a fini responsable de bureau d’étude et, principalement, chiffreur de devis.

Après sa démobilisation, Pierre Aubin a rejoint Air France comme mécanicien avion, puis technicien d’escale. Une aventure de 45 ans qui l’emmène autour du monde d’Égypte en Guyane, au Cambodge, au Laos, à l’île Maurice, etc. Membre de nombreuses associations d’Anciens combattants, il est surtout président délégué de la prestigieuse Association nationale des Croix de guerre et Valeur militaire.

 

« Nous ne pouvons que saluer et recommander ce livre, d’abord parce qu’il y a peu de livres consacrés aux Commandos de l’Air (au moins des livres aussi “charnels”), qui furent dissous, faut-il le rappeler, en mai 1961 (1) pour “crime” de fidélité à l’Algérie française. Ensuite parce qu’on doit ce récit, comme le dit explicitement son titre, à deux appelés qui se portèrent volontaires pour une formidable aventure. L’un, Jean Guigon, a fini soldat de première classe, l’autre, Pierre Aubin, plusieurs fois blessé au combat, sergent-chef.

À la différence de certains qui ont surtout entendu siffler les balles de tennis, eux furent engagés en première ligne. Ils virent tomber à côté d’eux des camarades, ils eurent leur lot de souffrances, mais ils ne la ramènent pas. Ils racontent simplement leurs joies et leurs peines. Au ras des asphodèles. Une histoire d’hommes. De simples appelés. Patron du commando 20, le lieutenant Claude Jaloux (il est aujourd’hui général) a tenu, en quelques pages, a rendre “un vibrant hommage aux Appelés avec un grand A” : “Ces jeunes, qui nous étaient confiés, ont accompli leur mission avec une foi et une détermination dignes d’éloges. Qu’il était bon de commander de tels hommes ! (…). J’ai commandé, en des circonstances exceptionnelles, des hommes exceptionnels”.

Créés en avril 1956, opérationnels six mois plus tard, les Commandos de l’Air, compteront 2 348 hommes. L’ensemble des cinq commandos obtiendra (jusqu’en 1962) : 21 Croix de la Légion d’honneur ; 85 Médailles militaires ; 1 723 Croix de la Valeur militaire (dont 79 avec palmes) ; 3 Médailles de l’Aéronautique.

”J’ai tenté de témoigner avec le plus possible de sincérité, de neutralité, de ce que j’ai vu et ressenti”, écrit Jean Guigon. “Partis gamins, nous sommes revenus aguerris, plus aptes à affronter la vie qui nous attendait (…)  Je n’ai pas été traumatisé par mon séjour”, précise Pierre Aubin » (Mémoires d’Empire).

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