Description
S’intéresser à la vie d’un personnage célèbre de la IIe Guerre mondiale impliqué dans la politique de collaboration avec le IIIe Reich est un travail délicat. L’auteur, après plusieurs années de recherches, d’interviews de personnalités et d’autres témoins de l’époque a eut accès aux archives familiales. Il a ainsi pu reconstituer la vie de Monseigneur Jean de Mayol de Lupé, personnages à facettes, semblable à ces prélats bottés du XVIe siècle !
Né le 21 janvier 1873, quatre-vingt ans jour pour jour après la mort de Louis XVI, d’une famille légitimiste, le jeune Jean, adolescent, choisit d’entrer chez les bénédictins. Plus tard, l’armée, lors de son service militaire, lui donnera une autre appréciation de sa vocation : il décide d’être aumônier militaire.
La IIe Guerre mondiale le verra prendre l’aumônerie de la légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), puis celle de la division Charlemagne, cette fois-ci sous l’uniforme allemand. Après la croix pectorale d’aumônier et la Légion d’honneur… la croix de fer ! Cet engagement le conduira à la condamnation et à la réclusion. Voici la vie de cet homme aux convictions antibolcheviques totales. Elle n’avait encore jamais été écrite.
Photographe, historien-reporter, photographe de la marine nationale, René Bail (1931-2016) – ancien membre des Commandos Marine – a suivi les opérations en Algérie pendant 7 ans. Il est l’auteur d’une trentaine de livres principalement sur les guerres d’Algérie et d’Indochine et a reçut le Grand Prix International de la Mer en 1981. « Embarqué pour des reportages musclés, je me suis débrouillé pour opérer avec les Bérets Verts, les Commandos-Marine, la Légion Étrangère, les Paras, puis les Commandos musulmans et les Harkis. »