Description
Natif d’Alger, John Franklin est déjà l’auteur, en deux tomes, de précieuses Miscellanées d’Algérie (Mémoire de Notre temps). Il a voulu, sous un titre significatif, Annuaire amoureux du Maroc éternel, rendre un même hommage au Royaume chérifien.
Il y a toujours eu une véritable histoire d’amour entre le Maroc et la France. Et qui n’a pas attendu le Protectorat pour prendre date : les relations franco-marocaines remontent – au moins – à la fin du XIe siècle. La première mission officielle qu’un roi de France ait diligentée au Maroc date de François 1er. Au XVIe siècle.
John Franklin ne laisse rien au hasard : géographie, histoire, littérature, arts, personnalités (françaises et marocaines), sport, cinéma, presse, tourisme, radios, etc. Avec lui, on se promène dans un pays ami et plus que ça : dans un pays frère.
On fumait des Casa Sports, on applaudissait Marcel Cerdan et Larbi ben Barek, on buvait un jus d’orange à la terrasse du Balima, on allait au Royal voir les derniers films, on se baignait au Val-d’Or, on rockait avec Vigon. Et on discutait dans les souks en darija, ce marocain populaire arabo-berbère teinté de français et d’espagnol.
Des souvenirs d’hier ? Non. L’actualité d’un Maroc éternel. Et heureux
« Un Quid marocain d’hier et d’aujourd’hui qui répond à (presque) toutes vos questions sur “l’Empire Fortune”…
Je ne sais pas qui est ce « John Franklin », mais il est natif d’Alger et fils d’une pied-noir. Ça explique sans doute son tropisme nord-africain, lequel, à notre satisfaction, s’est naturellement étendu au Maroc. Le titre de son travail, « Annuaire amoureux du Maroc, etc. » m’a un peu agacé par son côté « mode » mais cette petite irritation a vite disparu à mesure que je découvrais l’incroyable richesse de ce volume, ses découvertes, ses notes insolites, ses illustrations ; et cela va des sportifs aux écrivains, des parc nationaux aux Sept-Saints de Marrakech, de Titouan Lamazou à Marcel Cerdan, des pistes de jadis aux autoroutes flambant neuves, de la Marche verte de 1975 aux bédés locales, de Léon l’Africain à Mohamed VI via les israélites indigènes, les célébrités nées au Maroc, etc. etc. Une forêt d’érudition vivante et toujours actualisée. Il m’a fallu remonter jusqu’aux Livres d’Or du Maroc (1934) et d’Algérie (1937) pour rencontrer autant d’informations. Et je n’ai trouvé dans ces deux cents pages grand format que quelques inexactitudes : non, il n y a jamais eu de cathédrale à Casa et le tégévé marocain Tanger-Casa ne circulera qu’en 2017 … » (Péroncel-Hugoz, Présent).