Description
Avertissement de Philippe Encausse.
Le Nombre est un être du plan spirituel. Il a ses lois particulières de construction et d’évolution et son étude est une des plus importantes que puisse poursuivre l’occultiste. Mais, avant d’aborder cette étude, il est nécessaire de faire certaines distinctions importantes. La première, c’est de distinguer l’étude quantitative des nombres telle qu’elle est poursuivie par les mathématiciens actuels, de l’étude qualitative telle qu’elle était poursuivie dans les centres d’initiation de l’antiquité.
Cette remarque est du reste générale pour tout ce qui concerne l’occultisme. Le contemporain sourit à la pensée que le nombre 4 pourrait agir comme un être vivant dans le plan des « idées-forces » ou même qu’il représente, dans le monde des lois, une clef qui ouvre bien des portes encore fermées. La seconde distinction établir, c’est de ne pas confondre les Nombres qui sont des êtres, avec les Chiffres qui sont leurs habits. Un homme habillé de vert, de jaune ou de noir est toujours lui-même. Un nombre figuré par un caractère chinois, ou sanscrit, ou romain, ou typographique actuel est toujours lui-même.
Or la question chiffre a bien souvent embrouillé la question nombre. Enfin la dernière distinction à établir est que l’étude des nombres embrasse de multiples adaptations. C’est un véritable monde intellectuel. Des auteurs nombreux ont consacré leurs veilles à cette étude. Un peu de clarté dans les ténèbres tel est notre seul but. Pour nous efforcer d’être clair nous allons procéder par étapes.
L’étude des nombres est, en effet, si complexe, que si l’on vent faire en même temps de la philosophie, du calcul, et des adaptations analogiques, tout s’embrouille et devient obscur. Nous aurons donc à revenir plusieurs fois sur le même sujet, chaque fois avec plus de détails, et ainsi nous pourrons aborder successivement les diverses adaptations utiles à connaître.
« Fils du chimiste Louis Encausse (1832-1907), franc-maçon, chevalier Rose-Croix et d’Irène Pérez (née à Valladolid). Passionné par l’hermétisme depuis son plus jeune âge, il s’intéresse aux travaux du chimiste Louis Lucas (1816-1863). Il soutient sa thèse de médecine le 7 juillet 1894, et devient chef de laboratoire dans le service du professeur Jules Bernard Luys (neurologue, neuroanatomiste et psychiatre, 1828-1897) à l’hôpital lyonnais de la Charité (détruit en 1935 pour permettre la construction de la faculté de médecine). Il se dirigera vers la Théosophie via la revue le Lotus Rouge de Félix Gaboriau (1861-1911). Il rencontre au sein de son comité de rédaction, Albert Faucheux (dit François Charles Barlet, 1838-1909).
Esprit tourné vers l’ésotérisme et l’occultisme il participe à l’histoire du Martinisme en développant de manière structurée, un courant jusqu’alors spécultatif. Si le Martinisme moderne est lié à l’évocation de Papus, il serait réducteur de le cantonner uniquement dans ce registre. Ainsi, son appartenance à l’Hermetic Brotherhood of Luxor lui valut de nombreux reproches de la part des francs-maçons et de René Guénon. L’étendue de ses publications (voir la bibliographie ci-après) démontre un esprit de communiquant désireux de faire partager un savoir ésotérique globalisant » (Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme (essai sur), Dualpha, 2009)
Du même auteur
chez le même éditeur
Ce que deviennent nos morts
La Cabbale. Tradition secrète d’Occident
La science des nombres