Description
Jean-Marie Rivière dit Jean Marquès-Rivière (1903-2000), écrivain et journaliste français, est un brillant orientaliste, ancien maçon lui-même. Il mettra un terme à sa très courte expérience de Franc-maçon (dont il restera néanmoins un indélébile initié) en publiant La trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie.
S’agissait-il d’un ouvrage impulsif causé par la déception d’un ordre, ou inversement, le point de départ d’une pensée amenée à mûrir et à s’étoffer ?
Il organisera en France durant la IIe Guerre mondiale l’important département des Recherches et recrute personnellement les délégués régionaux et départementaux. Il est le scénariste du film de Jean Mamy, Forces occultes (1943). Collaborateur au journal Documents maçonniques, rédacteur d’Au Pilori à partir du 4 mars 1943, il est condamné à mort le 1er juin 1949.
Curieusement, au regard de son parcours littéraire, Marquès-Rivière aura critiqué et fossoyé pendant plus de soixante ans – une structure brièvement côtoyée – (initié à 24 ans, démissionnaire à la fin de l’année 1930) devenant à ses dépens et comme beaucoup d’autres avant lui, un « Frère défroqué ».
« Le scénariste de Forces occultes, Jean Marquès-Rivière, avait lui aussi été Franc-Maçon ; il avait démissionné de la Grande Loge de France en 1931 et écrit plusieurs livres pour dénoncer les erreurs et les activités pernicieuses de la Franc-Maçonnerie. Plus heureux que son ex-frère et confrère Mamy, il réussit à se réfugier à l’étranger en 1944 et il a échappé ainsi aux épurateurs » (Henry Coston).
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La Franc-Maçonnerie sous la IIIe République de Henry Coston