Les Hommes au milieu des ruines

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Avant-propos de David Gattegno
Julius Evola dresse ici la nomenclature raisonnée et commentée de tous les aspects socio-politiques à retenir des dilemmes posés entre le monde et la personnalité de chacun de nous. Très différemment d’Hanna Arendt et sa « banalisation du mal », il fait la démonstration que l’individu conditionné par les sociétés – fût-ce à son corps défendant – alimente en main-d’œuvre les entreprises de déshumanisation mises en chantier. Et c’est par là qu’il jette une lumière crue sur la sombre expansion d’un champ de ruines : scandale ! car, en dernière extrémité, ces ruines sont d’autant plus révoltantes qu’elles se révèlent ruines mêmes d’hommes décomposés.

  • Auteur Julius Evola
  • Nombre de pages 248
  • Format Livre
  • Éditeur L'Æncre
  • Collection La Tour d’Ivoire
Date de publication :
UGS : 9782368761267 Catégories : , Étiquettes : , , , , , , , , , ,

Description

Avant-propos de David Gattegno

Partant des principes du traditionalisme intégral, Les Hommes au milieu des ruines trace les lignes d’une doctrine de l’État exempte des affectations idéologiques qui dominent dans l’actuelle et fallacieuse « Europe ». Livre réactionnaire dans la plus radicale et opportune acception du mot, il reprend les idées d’aristocratie et de hiérarchie, fondatrices de notre Moyen Âge « énorme et délicat », idées féodales qui ont constitué le fondement d’une tradition d’honnêteté sociale, de chevalerie, et qui ont ordonné, tant le Saint-Empire romain germanique que le « Très chrétien, franc Royaume de France. »

Julius Evola dresse ici la nomenclature raisonnée et commentée de tous les aspects socio-politiques à retenir des dilemmes posés entre le monde et la personnalité de chacun de nous. Très différemment d’Hanna Arendt et sa « banalisation du mal », il fait la démonstration que l’individu conditionné par les sociétés – fût-ce à son corps défendant – alimente en main-d’œuvre les entreprises de déshumanisation mises en chantier. Et c’est par là qu’il jette une lumière crue sur la sombre expansion d’un champ de ruines : scandale ! car, en dernière extrémité, ces ruines sont d’autant plus révoltantes qu’elles se révèlent ruines mêmes d’hommes décomposés.

Très vertement, il nous dit que l’individu qui se répand en ruines n’est plus personne ; et que, réciproquement, la personne qui a su rester un homme ne saurait se voiler la face devant le spectacle des ruines, au milieu desquelles elle est sommée de savoir toujours se tenir debout.

Et ce n’est cependant pas tout… D’où, chaque fois que, peu ou prou éperdus, nous souffrons de nous-mêmes, chaque fois que nous manquons de rigueur, chaque fois que nous menaçons de céder sous les assauts de l’abjection, chaque fois que le pied achoppe sous les pas, si rien de ce que nous y lisons ne tend à nous faire boire tout à fait la honte, c’est que ce sévère et beau livre saura contribuer à la restauration de notre honneur, et ce, immanquablement.

Peintre et poète dadaïste dans sa jeunesse, pétri de nietzschéisme, féru de bouddhisme, ensuite, saisi par l’intelligence rectificatrice de René Guénon, mais hanté par l’idée d’une tradition enracinée dans une antiquité indo-européenne immensément lointaine, Julius Evola a consacré sa vie au combat contre les illusions modernes et l’utopie égalitaire. Solitaire et « romain », au sens distingué des termes, il fut l’un des plus singuliers « maîtres à penser » de son temps.

 

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Collection

La Tour d’Ivoire

Format

Livre