L’OAS et ses appuis internationaux

Auteur : Jean-Bernard Ramon

Éditeur : Atelier Fol'Fer

Collection : Xénophon

ISBN : 9782357910010

Nombre de pages : 144

Date de parution : 10 octobre 2008

Format : Livre

17,06 TTC

Jean-Bernard Ramon s’intéresse à un sujet jamais retracé, parfois évoqué : L’OAS et ses appuis internationaux, alliés, influences et manipulations extérieures. On y découvre le rôle surestimé de l’Espagne, l’engagement des Séfarades israéliens ou le double jeu de la CIA. L’auteur analyse les influences et manipulations subies par l’OAS. Un rappel des « illusions espagnoles » précède ainsi « l’engagement des juifs d’Algérie », puis « les aides logistiques des pays réputés amis », « la course à l’internationalisation du FLN », « la partie de poker avec les Américains » et « les regards et l’influence de la presse étrangère ». L’étude s’achève par « les grands fantasmes et les mystères historiques », avant une dernière partie : « Quand l’OAS négocie… dans l’urgence ».

Description

Alliés, influences et manipulations extérieures

Guerre coloniale ? Guerre franco-française ? Guerre internationale ? Les « événements d’Algérie » lors de ces dernières décennies ont été soigneusement catalogués en fonction de la vision partisane de chacun.

En rupture avec l’Histoire officielle, cet ouvrage explore des aspects méconnus et inédits de la vie internationale d’une organisation clandestine – l’OAS – durant la fin de la guerre d’Algérie.

Son entrée difficile sur la scène internationale, certes tardive, faite d’embûches les plus diverses, compromise par l’accélération du fameux « sens de l’Histoire », aurait pu faire basculer la guerre en faveur de la communauté pied-noire.

C’est ce cheminement qui est raconté en démythifiant des légendes sur les activités de l’OAS qui ont dénaturé durablement son combat.

Originaire d’Oran, encore enfant au moment des faits, Jean-Bernard Ramon a vécu à travers ses proches les « événements d’Algérie » et le tragique abandon de l’Algérie française.

Ancien journaliste, il entend apporter un éclairage différent sur une organisation de résistance populaire et les relations internationales que cette dernière a pu difficilement nouer et dénouer. Il appartient au Comité des disparus du 5 juillet 1962. Chercheur indépendant, il a écrit divers articles sur l’Algérie contemporaine qu’il connaît bien.

 

« Cet ouvrage nous fait pénétrer au cœur des besoins matériels et financiers de l’Organisation. On y découvre, pour ceux qui ne le sauraient pas, que l’OAS Algérie a pu compter sur les apports financiers de ses sympathisants, dont beaucoup s’exonérèrent ainsi de toute action combattante. L’Espagne va offrir une aide limitée, accueillant certains membres de l’organisation, fournissant des armes. Mais au regard de ses relations avec la France, l’aide ne se fera bientôt que par des particuliers et certains phalangistes. Israël n’a pas voulu gêner ses relations avec le gouvernement français et a refusé toute aide, alors que le Mossad a aidé des juifs du Maroc à rejoindre l’Etat hébreu. Les pays amis furent le Portugal, l’Italie et la Belgique qui furent des lieux de repli privilégiés des responsables de l’OAS, mais dans certains limites. Finalement, l’OAS fut peu aidée à l’échelon international, et comme le dit Jean-Claude Perez, dans un de ses ouvrages : “Nous étions seuls au monde sans appuis extérieurs.” » (Mémoires d’Empire).

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