Description
Chronique cinématographique du XXe siècle
« Je tenais beaucoup à ce livre, que je crois souvent drôle et de nature à éclairer les gens qui sont naturellement ignorants des ficelles du monde du cinéma… Ignorants enfin des parasites qui nous dévorent et dégradent notre culture… On croit que nous roulons sur des millions ? Erreur, c’est nous qui sommes roulés et pas près, hélas, de sortir de l’ornière !… J’espère donc que cette contribution apportée à la vérité permettra de déniaiser les naïfs qui n’ont pas encore compris… » (Lettre de Claude Autant-Lara à l’Éditeur).
« L’axe central de son oeuvre est la critique de la bourgeoisie, sa morale qu’il jugeait étroite, les religions et l’armée. Cependant, il avait une compassion pour les femmes victimes de la société. Comme dans le Journal d’une femme en blanc, avec Marie-Josée Nat, un film courageux sorti en 1965, sur la maternité et les dégâts de l’absence de contraception », écrit de lui son biographe Jean-Pierre Bleys (Claude Autant-Lara, Éditions Institut Lumière/Actes Sud, préface du réalisateur Bertrand Tavernier).
Claude Autant-Lara (1901-2000), débute comme décorateur de L’herbier et de Renoir. Il s’impose comme réalisateur, en 1941, avec Le Diable au corps. Parmi ses meilleures réalisations au cinéma on compte Le Rouge et le Noir, En cas de malheur, La Traversée de Paris, La jument verte. Sa chronique cinématographique du XXe siècle est une contribution essentielle apportée à la vérité. Son œuvre permet de déniaiser les naïfs qui n’ont pas encore compris. À la fin des années 80, Claude Autant-Lara est élu au Parlement Européen sur la liste du Front National.
Il a publié plusieurs livres de souvenirs (La Rage dans le cœur), des recueils de discours et des pamphlets (Télémafia, Les Fourgons du malheur ou Le Coq et le Rat). Il a été élu membre de l’Académie des Beaux-Arts le 23 mars 1988. Entre 1981 et 2000, il dépose ses archives à la Cinémathèque suisse.
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