Description
Géopolitique et voyages de Tintin, de son père Hergé, et de son confesseur l’abbé Wallez
Georges Remi (1907-1983) – Hergé (1924-1983) – Tintin (1929-1983)
Georges Remi, issu de la petite bourgeoisie catholique de Belgique, aura mené une vie modeste, discrète et lisse, qui ne fut guère marquée que par trois événements : le scoutisme, une nuit passée en prison, le 11 septembre 1944, et son divorce.
Hergé, quant à lui, est le « fils » de l’abbé Norbert Wallez. C’est l’abbé Wallez qui identifie le talent de ce jeune employé du service des abonnements du Vingtième siècle, le quotidien catholique de Bruxelles.
Et voici Tintin. Il est le fruit d’une imagination. Et même de plusieurs : celle de l’abbé Wallez, d’abord. Mais aussi celle du dessinateur Hergé. C’est grâce à l’abbé que Tintin n’a pas les oreilles de Mickey ou une truffe à la façon des chiens de Benjamin Rabier. Alors, de qui a-t-il la tête ? Du Belge Léon Degrelle, certainement, et du frère de Georges Remi, Paul, de cinq ans son cadet.
Autant Georges Remi fut le plus bruxellois des Belges, et Hergé le plus sédentaire des dessinateurs, autant Tintin aura parcouru l’Europe et le monde, jusqu’à la lune !
C’est cet étonnant contraste que raconte ce livre.
« Avec ce Hergé, le voyageur immobile, Francis Bergeron souligne un paradoxe, à savoir que Georges Rémi, dit Hergé, n’a parcouru le monde qu’en rêve, à travers les aventures de son personnage phare, Tintin, qui, lui, a parcouru les quatre coins de la planète et s’est même envolé vers la Lune !
Francis Bergeron entreprend avec ce livre une petite étude de la « géopolitique » de Tintin, de son père Hergé, et de son confesseur l’abbé Wallez. Car tous les tintinophiles le savent, Tintin ne serait pas Tintin sans l’intervention initiale de l’abbé Norbert Wallez qui avait compris avant tout le monde l’intérêt d’une bande dessinée dont le héros ne serait pas un animal mais un jeune garçon qui pourrait devenir le modèle de la jeunesse catholique.
Ce livre nous entraine dans les voyages de Tintin, minutieusement préparés par Hergé. Chaque album repose sur une sérieuse documentation. Tintin au pays des Soviets s’inspire directement d’un livre intitulé Moscou sans voiles dont l’auteur, Joseph Douillet, avait été consul de Belgique en Russie, où il avait vécu trente-cinq ans. Pour réaliser Tintin au Congo, voulu par l’abbé Wallez pour susciter des vocations coloniales, Hergé passera bien du temps au musée colonial de Tervueren, à observer les moindres détails. C’est dans ce musée qu’il découvre les fameux hommes-léopards. Et ainsi de suite. Francis Bergeron dresse également une galerie de portraits des amis d’Hergé, parmi lesquels un certain Léon Degrelle qui a toujours considéré que Tintin lui ressemblait beaucoup » (Médias Presse Info).
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