Description
Préface d’Éric Deschodt.
La guerre c’est l’émotion. Rien que l’émotion. Le verbe n’y a pas sa place. La guerre d’Algérie fut la dernière guerre à l’ancienne, tenue à bout de bras par les unités parachutistes et les frères d’armes de la Légion, Bigeard, exceptionnel meneur d’hommes, qui avait fait du 3e RPC une boutique flamboyante. Le Colonel voulait ses garçons durs comme l’acier, souples comme le cuir, mais surtout, il les voulait beaux avec un axiome, parabole de l’impossible. Il nous avertissait comme une évidence : « Nous partons en opération. Je vous interdis de mourir, et si vous passez outre, mourrez beaux, rasés de près. »
C’était notre façon de vivre et de mourir, nous les garçons de Bigeard, et j’eus l’honneur d’être l’un d’eux, nous les « Bigeard Boys ».
Du même auteur
aux éditions Dualpha
Bigeard Boys. Sous la casquette, la démesure
Les Enfants de Sidi Ferruch (Chronique de la dernière guerre de l’armée française)
Le dernier toubab