Le dernier toubab

Auteur : Jean-Pierre Hutin

Éditeur : Dualpha

Collection : Insolite

ISBN : 9782353746026

Nombre de pages : 130

Date de parution : 10 juin 2023

Format : Livre

18,01 TTC

L’Afrique noire n’existe pas. J’y ai vécu…
Dans la vie africaine, l’incontournable demi-dieu est le Fétiche, le sorcier. Rien de sérieux ne se fait sans lui, commerce, politique, mariage, différends de voisinage, tout passe par lui. Selon son étymologie, le terme fétiche vient du portugais fetisso, qui signifie enchanté, chose fée, terme lui-même dérivé du latin fatum. Pour tout Africain, le fétiche est l’incarnation des forces obscures, il est le gardien jaloux du merveilleux.

Description

L’Afrique noire n’existe pas. J’y ai vécu…

Georges Arnaud écrivait à propos de son magnifique roman Le Salaire de la peur : « Le Guatemala n’existe pas. Je le sais, j’y ai vécu. »

On pourrait dire la même chose à propos de l’Afrique noire : c’est une invention des Blancs, les « toubabs » (« l’homme blanc » en bambara, la langue des marchands) débarqués des quatre autres continents.

Le continent africain n’existe pas en tant que tel, il ne vit que par et pour le merveilleux. Pour l’Africain, en effet, seul le merveilleux à pouvoir de cité, car le réel est aussi une invention des Blancs. Même de nos jours, le seul personnage important, indispensable, là-bas n’est ni le Président de la République, ni les députés et autres élus, encore moins patrons et consorts.

Dans la vie africaine, l’incontournable demi-dieu est le Fétiche, le sorcier. Rien de sérieux ne se fait sans lui, commerce, politique, mariage, différends de voisinage, tout passe par lui. Selon son étymologie, le terme fétiche vient du portugais fetisso, qui signifie enchanté, chose fée, terme lui-même dérivé du latin fatum.

Pour tout Africain, le fétiche est l’incarnation des forces obscures, il est le gardien jaloux du merveilleux. Seuls les vieux toubabs brûlés corps et âmes par le soleil d’Afrique et les cognacs-sodas peuvent comprendre qu’il n’y a rien à comprendre, et c’est aussi bien ainsi.

 

Engagé volontaire au 3e RPC en Algérie. L’auteur qui a vécu une guerre terrible, des djebels à la Casbah d’Alger, en a gardé la marque indélébile comme tous les soldats de toutes ces guerres qui leur étaient incompréhensibles. S’il a survécu, il ne regrette rien, à l’image des paras du 1er REP… Il « bourlinguera » ensuite en Afrique (Côte d’Ivoire, Congo, Biafra,…)

 

Du même auteur
chez le même éditeur

Bigeard Boys. Sous la casquette, la démesure
Les Enfants de Sidi Ferruch (Chronique de la dernière guerre de l’armée française)
Le dernier toubab

Partager

Informations complémentaires

Auteur(s)

Editeur

Collection

Insolite

Format

Livre