Description
Présentation d’Octave Aubry, de l’Académie française, postface de Bernard Plouvier.
« La paix doit être le résultat d’un système bien réfléchi,
fondé sur les vrais intérêts des différents pays, honorables à tous,
et ne peut être ni une capitulation, ni le résultat d’une menace. »
On a souvent désiré voir en Napoléon un primaire. Cela est faux. Il a reçu, à Brienne, puis à l’École Militaire de Paris une instruction assez complète, avec des lacunes : quelle instruction n’en a pas ?
Quand il entre au régiment de La Fère, il sait à peu près, en tenant compte de la diversité des temps, ce que sait un jeunes de Saint-Cyr. Mais c’est lui alors qui, dans les loisirs de sa première garnison, Valence, loisirs augmentés par son isolement et sa pauvreté, s’aperçoit qu’il ne sait pas grand’chose. Pendant cinq ans, il ne cesse de lire, d’annoter, de remplir ses cahiers de son griffonnage. Il refait son instruction entière. Sa mémoire sans égale retient tout, dans le plus étonnant détail.
Cette passion de lecture durera sa vie entière. Tout lui sera bon : histoire, science militaire, romans, poésie, théâtre, philosophie, études religieuses, rapports administratifs, législation…
Dans son cabinet des Tuileries, dans chaque déplacement, à l’armée même, plus tard en exil, il lira toujours. Un savoir immense se logera peu à peu dans sa tête ordonnée et méthodique. Napoléon deviendra ainsi l’un des hommes les plus instruits, les plus cultivés de son siècle.
Sommaire
Napoléon écrivain, préface d’Octave Aubry I. – La Jeunesse II. – Le Consulat III. – L’Empire (1804-1809) IV. – Le déclin et la chute (1810-1815) V. – Sainte-Hélène VI. – Portraits et jugements VII. – Sur lui-même VIII. – Sur la guerre IX. – Pensées et Maximes
Du même auteur, chez le même éditeur
Écrits (de Napoléon Bonaparte), présentation d’Octave Aubry, de l’Académie française, postface de Bernard Plouvier
Lettres de Napoléon Ier à Marie-Louise écrites de 1810 à 1814, introduction et notes de Louis Madelin, de l’Académie française